mardi 10 juin 2014
no sport
Encore quelques heures de tranquillité
à savourer une chorale à plumes
avant que celle-ci ne soit remplacée
par des braillards houblonnés
coïtant d'aise à chaque baballe envoyée au filet par des ados en short
incultes branleurs et vulgaires
censés représenter tout ce qui se fait de mieux dans l'amère patrie.
C'est pas peu dire...
Je n'ai jamais aimé le sport en général et tout ce qui se véhicule avec sur la performance, le don de soi, la bravoure, les records, l'exploit, la virilité.... toutes ces conneries que l'on retrouve mots pour mots ou presque chez les va t'en guerre en treillis.
D'ailleurs, les stades, une fois vidés de leurs éructeurs patentés , rien n'empêche n'est-ce pas -l'Histoire m'en est hélas témoin- d'y fourrer à la place tous ceux dont la tête ne revient pas aux uniformes de circonstance.
"Ah mais" me dit-on, dans mon oreillette en peau de zébulon-"Regardez, maintenant même les femmes s'intéressent au foot" Voui, et à la guerre aussi , et ce n'est pas parce que certaines deviennent aussi connes que nous autres qu'il faut s'en réjouir et s'imaginer que le monde évolue, dans le sens progrès du terme...
Bon, allez, restons en là, servons-nous un thé en terrasse voulez-vous et et profitons encore de la farandole des mésanges.
illustration: source toile
'Mon sport favori: la sieste"
-Yves Mirande-
LA SOCIETE DU SPECTACLE
Concernant le sujet dernier cri à la mode bien de cheu nous:
marinade et compagnie...
histoire de rafraichir la mémoire parfois légèrement défaillante et rallumer la lanterne légèrement heu ...légèrement,
à lire la dernière livraison de "l'exil des mots" et un article poétiquement appelé "Le papillon de nuit"
merci de votre attention
pouvez ranger vos silences
et sortir en cahier
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Moi non plus, je ne suis pas très sport... mais je me souviens qu'on avait réussi à me faire voir un match, en plein air, sur très très grand écran, à l'époque que la France était devenue championne du monde, et qu'on entendait crier dans les rues : bref, c'était Jamaïque contre Japon. Finalement, je n'avais pas trop suivi le match, mais ce ne fut pas inintéressant d'un point de vue sociologique. Des japonaises qui hurlaient à la vue de leurs idoles en short, avec ou sans poil. Des rastamen qui jouaient du djembé, et quelques bières, quelques cigarettes rigolotes... Ah la jeunesse ! ;-)
RépondreSupprimerBon allez je m'en-balle et sans balle en plus ( c'est pas cher payé). Je n'ai bien sur rien contre les ceusses qui éprouvent un besoin irrésistible de faire bouger leur corps dans des activités qui les regardent...Moi même personnellement, à une époque épique je ne me faisais pas prier, boutoucouettes aux pieds (bonjour la rime riche) pour danser la gavotte pendant des heures et accéder à une transe celtique du meilleur effet. Chacun se soigne comme il peut...
SupprimerC'est juste la surabondance qui m'exaspère et le fric et le chauvinisme... plus rien n'existe, la baballe fait l'info et le reste du monde passera après.
Misère...
Oh oui misère ... Au fait, la 1ère photo est magnifique !
SupprimerMerci Elly
SupprimerBon week-end à toi
:-)
Le seul sport qui mérite d'être vécu (et encore, si c'en est un!) c'est l'équitation dans l'une ou l'autre de ses disciplines. Il n'y est pas question de force, jamais! L'homme, la femme, sont égaux couplés avec une monture qu'il faut comprendre et aimer pour lui faire donner le meilleur d'elle-même.
RépondreSupprimerCe qui signifie qu'il faut avant tout lui donner le meilleur de soi-même. Certes l'effort est physique - les crétins qui prétendent que le cheval fait tout et que le cavalier n'a qu'à rester assis devraient essayer), mais il est aussi mental et affectif. Il y a compétition et médailles, évidemment... mais il n'y a ni cris ni vociférations dont le cheval à horreur auttant que moi qui ai du subir celles de voisins intempestifs qui devançaient les nationaux de l'autre côté de la haie d'aubépines mitoyennes... La peste soit du "Parisien aux Champs".... Ils sont partis, la paix est revenue et les merles aussi et c'est ici aussi l'heure du thé et des confitures....
J'ai lu avec intérêt Alma tes propos sur l'équitation. Mon expérience avec les équidés est tout à fait anecdotique. J'ai dû quelques fois accompagner des adultes handicapés dans des ballades à cheval (camarguais) sur la grève méditerranéenne. Franchement je n'étais pas vraiment à l'aise sur le dos de l'animal même si je comprends que l'on puisse y trouver du plaisir et j'ai aussi été captivé, ému même par la relation forte et sans parole qui pouvait exister entre certaines personnes handicapées et "leur" cheval. Je sais que les animaux et particulièrement les chevaux sont de bons thérapeutes...
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