lundi 19 mai 2014

des mots à la rue



Tours
et détournement
La rue nous parle
et se revendique
 par hasard
                      par surprise
et parfois
                                          par jeu aussi.
Des mots
 d'émotion 
des images
du rire décalé en colères
inspirées
ordres et désordre
tout se mélange
et
s'affiche
s'en fiche
même.
La poésie 
et ses ptites affaires
prennent leur aise partout.
Suffit juste
d'envisager
le prochain carrefour...






















































"Là dans nos yeux, les grandes crues
A quoi tu vois que je ne te vois plus?
Là dans nos yeux, tout l'univers
À quoi tu vois que tout va de travers?

Là dans nos yeux, pas une suite
A quoi tu vois que tout se précipite
Là dans nos yeux, les grandes crues
À quoi tu vois que...

En cas d'alerte ou d'incendie, pensez à avoir de la poésie
En cas de clash ou d'inertie, pensez à avoir de la poésie

Là dans nos yeux, pas une esquisse
A quoi tu vois que tout se précipite?
Là dans nos yeux, pas une suite
A quoi tu vois que...

En cas d'alerte ou d'incendie, pensez à avoir de la poésie
En cas de clash ou d'inertie, pensez à avoir de la poésie

En cas d'alerte ou d'inertie, pensez à avoir de la poésie

En cas d'alerte ou d'incendie, pensez à avoir de la poésie
En cas de clash ou d'inertie, pensez à avoir de la poésie
En cas d'alerte ou d'incendie, pensez à avoir de la poésie
En cas de clash ou d'inertie, pensez à avoir de la poésie"


-Gaétan Roussel-

2 commentaires:

  1. Tout ça, c'est ce que j'appelle la poésie de trottoir :-) et j'aime évidemment.

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  2. et pour parodier Grisélidis Réal grande Dame Courtisane je dirais même: de la poésie qui fait le trottoir
    :-)

    RépondreSupprimer

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