mercredi 19 mars 2014

Changeons la ville-Saint-Nazaire-


"CHANGEONS LA VILLE"

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LE PROGRAMME - Vivons mieux à St-Nazaire

La réussite éducative pour tous les Nazairiens. Garantir un égal accès à la réussite éducative doit être un objectif prioritaire pour la Ville. Dans ce but nous garantirons une totale égalité de traitement entre toutes les écoles, qu’elles soient privées, associatives ou publiques, pour l’accès aux équipements municipaux. La carte de la répartition des centres de loisirs et d'accueil pour les enfants sera revue en concertation avec les parents. Toutes les activités péri-éducatives seront et resteront gratuites. Les écoles devront aussi être des lieux d’éducation à la citoyenneté et à la responsabilité écologique, dans la cadre du péri-scolaire. Les cantines serviront des repas cuisinés avec des produits biologiques issus de circuits courts, à prix constants. Il est urgent de travailler au développement d'une filière qui permette de passer du discours aux actes ! Les écoles publiques feront l’objet d’un audit qui établira, en liaison avec les parents et les enseignants, leurs besoins en matériel (jeux de plein air, ordinateurs équipés de logiciels libres...)

Dynamiser l’éducation supérieure. Nous devons dynamiser l’offre en matière d’enseignement supérieur, et donc favoriser l’implantation d’instituts de recherche et d’établissements d’enseignement, notamment dans les domaines de la mer et des énergies renouvelables. L’école d’art accueillera une véritable école supérieure en arts appliqués avec une section préparatoire digne de ce nom. Des négociations seront entamées avec l’Institut de Science Politique (IEP) de Rennes pour créer une antenne à Saint-Nazaire. Nous créerons un institut de recherche sur le patrimoine matériel et immatériel en architecture, archéologie et histoire, en lien avec le Service Régional de l'Archéologie et les universités. Il sera ouvert aux associations spécialisées.

Une politique de santé environnementale. - Nous travaillerons à un Plan Local de Santé Environnementale (PLASE) à élargir aux autres communes. Rien n'oblige à attendre 2020 pour être en conformité avec la loi. Ce plan de santé concernera la qualité de l’air et de l’eau mais aussi le bruit et les nuisances causées par les champs électromagnétiques. - Nous mettrons en place des indicateurs de santé et les laisserons en libre accès sur le site de la Ville. - Nous créerons un observatoire citoyen des nuisances sonores et olfactives. - Nous irons vers l'objectif zéro phytosanitaire, bien avant l'horizon 2020 voté à l'Assemblée. Dans cette optique, la Ville encouragera la démarche « Jardinons au naturel » auprès des particuliers. Nous serons une ville modèle dans ce domaine.

Assurer la tranquillité publique. Certains surfent sur la vague de la peur et de l’insécurité, d’autres sur celle de l’angélisme. Entre ces deux extrêmes il nous faut trouver, ensemble et sans démagogie, des solutions où se mélangent politesse, tolérance et protection légitime des biens et des personnes. Il n’y a pas de solutions miracles, et il ne sert à rien d’opposer prévention et sanction. Les deux ont leur rôle à jouer. Là aussi ,comme dans bien d’autres domaines, c’est en étant à l’écoute des nazairiens, làoù ils vivent, et c'est en s’appuyant sur l’expérience et le professionnalisme des différents acteurs de la sécurité et du travail social, qu'il nous faut réfléchir, sans tabou, à des outils pour lutter contre délinquance et incivilités. Nous sommes également favorables à l'extension du contrat local de sécurité à la CARENE avec comme priorités la lutte contre les cambriolages et la sécurité aux abords des écoles et des collèges. Nous axerons la prévention sur les principaux facteurs de violence: l'alcoolisme, l'exclusion... Sur ces points nous utiliserons et amplifierons le dispositif des médiateurs. La crise économique qui plonge la jeunesse dans une vie/voie sans issue est lourde de responsabilité sur les comportements extrêmes, notre combat doit donc être global afin de redonner espoir et de favoriser le lien social.

Vieillesse et handicap. Nous faciliterons l’accès aux transports et services publics de ceux qui ont une mobilité ou une autonomie réduite. Nous inciterons et aiderons les commerces à se mettre aux normes d'accessibilité. Nous équiperons les feux piétons de vibreurs, afin de sécuriser la traversée des rues par les aveugles et les malvoyants. Nous créerons, comme à Nantes, une maison des aidants, un lieu de ressource convivial pour les proches ayant un membre de leur famille fragilisé par l’âge ou la maladie.

Petite enfance. Nous créerons un guichet unique petite enfance qui centralisera les offres de garde et offrira un guichet unique pour informer, conseiller et accompagner les parents et futurs parents dans la recherche du mode de garde le plus adapté à leurs besoins. Nous créerons, sous forme associative, une halte-garderie dans les zones commerçantes du centre-ville.

Agir pour les plus démunis. Si le foyer Blanqui répond au besoins des sans-abri nazairiens, ils ne les accueillent que la nuit. C’est pourquoi nous renforcerons, en lien avec les associations, un accueil de jour. Nous élargirons cette problématique à la CARENE afin de faire jouer à plein la solidarité communautaire. Nous soutiendrons tout projet d'épicerie solidaire, fournissant des produits de base. Au niveau de la CARENE, une tarification sociale de l’eau, basée sur le quotient familial, sera mise en place. Nous créerons, en partenariat avec les banques, un système de micro-crédit destiné aux Nazairiens confrontés à des difficultés passagères. Nous soutiendrons toutes les initiatives de financement solidaire.

Améliorer le traitement des déchets. Nous impulserons et accompagnerons une reprise en main citoyenne de la gestion des déchets, en privilégiant leur réduction, leur réutilisation, leur recyclage au plus près des lieux de production (ateliers de réparation, ressourceries de quartiers, composteurs partagés, etc.) Nous souhaitons promouvoir aux établissements scolaires la gestion associatives des déchets alimentaires et autres. Nous étudierons une gestion coopérative du traitement des déchets, sous forme de Société Collective d’Intérêt Collectif (SCIC) comme dans le pays de Vilaine, avec une représentation des usagers et une transparence des coûts. Nous organiserons l'installation d'une recyclerie dans les déchetteries et remettrons en place un ramassage des déchets verts. Nous réorganiserons le ramassage des déchets. Nous optimiserons la station d'épuration des Ecossiernes qui, bien que neuve, satisfait à peine aux exigences du Grenelle de l'environnement. Nous l'améliorerons pour traiter les rejets médicamenteux et récupérer le biogaz. Nous optimiserons la traitement de l’eau potable afin que la CARENE devienne un modèle en matière de qualité des eaux.





LE PROGRAMME - Sport, culture, histoire

Relions Saint-Nazaire à sa culture et à son histoire.

Saint-Nazaire est une Ville combative. Elle a su relever tous les défis, pendant la poche avec la résistance, après la guerre pour se reconstruire et au cours des crises industrielles pour relever la tête et se réinventer. Elle a vu naître des personnages historiques connus pour leurs convictions d'hommes de progrès, que ce soit dans le syndicalisme, la politique, la culture ou le sport, tels que Odette du Puigaudeau, Jean Dotto, Fernand Pelloutier ou Aristide Briand.....

Saint-Nazaire est une Ville innovante et solidaire. Elle a créé les premières bourses du travail, les premières coopératives, SCOP, COOP, Castors, Socali... Les initiatives de ses travailleurs ont souvent précédées les avancées sociales à l’échelle nationale. Saint- Nazaire est une mémoire à transmettre.

Saint-Nazaire est une Ville ouverte. La devise de la ville est « aperit et nemo claudit » ou « elle ouvre et nul ne referme ». Saint-Nazaire est une ville à forte personnalité, agréable à vivre. Quand elle aura renoué avec son histoire, elle redeviendra une terre d’accueil.

Saint-Nazaire est une ville bretonne. Depuis plus de 30 ans, la Municipalité ignore et met sous le boisseau l'identité bretonne de la ville. Elle refuse de comprendre les conséquences humaines, sociales et économiques de cette fermeture. La Municipalité a refusé d’exploiter les atouts extraordinaires, économiques, sociaux, culturels, maritimes... que l'histoire nous offre. La force de ses réseaux portuaires, industriels, touristiques, culturels, a été niée. C'est une faute politique que nous corrigerons, notre liste permettra aux citoyens de renouer avec leur histoire et d'en mesurer les bienfaits. Nous faisons nôtre la charte de Bretagne Réunie et remettrons le Gwen ha Du ( drapeau breton ) sur les édifices publics et notamment la Mairie, ce que faisait Étienne Caux et François Blancho, les prédécesseurs de Joël Batteux. Nous donnerons aussi des noms de personnalités bretonnes à certaines rues. Nous aiderons au développement linguistique du breton sous toutes ses formes: l'immersion à l'école associative Diwan et le bilinguisme dans les écoles publiques ( Div yezh) et privées (Dihun ) ainsi que l'option langue dans les collèges et les lycées. Nous signerons la Charte « Ya d’ar Brezhoneg / Oui à la Langue Bretonne et notre action sera conforme à la charte européenne des langues régionales et minoritaires votée au parlement.

Retrouvons l’histoire de Saint-Nazaire. L’histoire de Saint-Nazaire ne commence ni avec le Second Empire ni avec la reconstruction. Nous restaurerons et mettrons en valeur le patrimoine historique de Saint-Nazaire, des monuments mégalithiques aux manoirs et maisons de caractère. Nous élargirons les missions de l’écomusée pour en faire un véritable musée de l’histoire nazairienne. Nous y associerons un département des arts destiné à présenter les collections actuellement en réserve. Nous organiserons un événement sur le modèle des Rendez-vous de l’Histoire de Blois, mais centré sur les spécificités nazairiennes, avec une dimension culturelle et scientifique mais aussi festive et ludique. Des parcours touristiques, centrés, selon les cas, sur l’histoire ou sur l’industrie, seront mis en place avec des panneaux explicatifs.

Pour des activités culturelles et sportives accessibles à tous. Donner de l'air au débat politique, tel est le marqueur de « Changeons la Ville » Ces mondes qui se croisent doivent aussi cohabiter, se connaître, se comprendre. Encourager les artistes et les créations artistiques locales est une priorité. La culture sous toutes ses formes doit avoir sa place dans notre cité. Les initiatives de collectifs d'habitants seront stimulées et soutenues. Des lieux de vie doivent être réinvestis tel le « Vieux Saint-Nazaire » dit Petit Maroc. Des espaces publics sont sous utilisés. Ces lieux d'histoire peuvent recréer du lien social entre les habitants, sans engager de dépenses excessives. Des manifestations festives trouveront leur place entre la tradition et la modernité nazairienne . On ne pourra faire l'impasse sur une vaste réflexion incluant citoyens et élus sur les directions et moyens à donner à la politique culturelle de la Ville. Des choix d'infrastructures ont été faits, comme le Life ou le Théâtre. On peut bien entendu en déplorer certains mais, pour des raisons logiques et budgétaires, il faut se poser la question de leur utilisation, afin qu'ils profitent au plus grand nombre. L'action culturelle ne se limitera plus aux grandes manifestations, nous la démocratiserons. Elle touchera des publics actuellement ignorés. dans notre cité. Les initiatives de collectifs.

Pour des "Escales" plus ouvertes. Le succès des escales est indéniable, mais malgré des progrès son caractère écologique doit encore être renforcé. Il serait dommage qu'un festival porteur de belles découvertes et rencontres, perde, au fil des ans, le sens d'une histoire locale sociale et culturelle sans un vaste partenariat avec le riche terreau associatif nazairien. De nombreuses petites associations ne trouvent plus « place », pour des raisons financières et logistiques, dans l’enceinte des Escales. Cela est à revoir.. Les subventions publiques sont trop élevées (620.000 €, soit 9 € par habitant et par an). Nous devons rechercher des partenaires privés. Ils doivent aussi contribuer au rayonnement culturel de leur ville.

Rendons le sport plus populaire. Le sport est partie intégrante de la vie nazairienne, le football, la hand ball, la boxe, le rugby , la course à pied. la voile... Saint-Nazaire est une ville de sportifs. Nous promouvrons le sport à la fois comme lien entre les habitants et comme vitrine pour la ville, sans favoriser l’un de ces aspects au détriment de l’autre. Nous pratiquerons en conséquence une transparence absolue dans l’attribution des subventions au sport de haut niveau et à la pratique amateur. Nous créerons des espaces dédiés aux pratiques sportives émergentes telles que le skimboarding, le kite-surfing afin de garantir la sécurité à la fois des pratiquants et des autres usagers.






LE PROGRAMME - Redéfinir les projets utiles aux citoyens

Nous sommes opposés aux petits et grand projets socialement inutiles ! Il est absurde de prétendre que certains projets lourds et souvent conflictuels ne relèveraient pas de la « compétence communale » et ne mériteraient donc pas d’être débattus. Tous les projets d’aménagement du territoire nous concernent que ce soit les extensions portuaires ou le projet aéroportuaire de Notre Dame des Landes. Celui-ci est typique des choix d’aménagement calamiteux des dernières décennies et contribuerait à la raréfaction des terres agricoles et à l’érosion de la biodiversité. Cet immense « bassin d'eau » joue un rôle considérable . Les Nazairiens et les habitants de la CARENE participent financièrement à ce projet. Ils le font, en tant que contribuables, à plusieurs niveaux car les collectivités auxquelles ils payent des impôts subventionnent la multinationale Vinci. La subvention de la CARENE, pudiquement qualifiée d’ « avance remboursable », est de 2,9 millions d'euros. Elle s'ajoute à d’autres subventions, de la Région Pays de la Loire, du Conseil Général et bien sur de l’État, qui toutes sont financées par nos impôts. Nous militons pour que ce projet inutile économiquement, coûteux pour les contribuables et nuisible écologiquement, soit abandonné. Il sera de toute évidence rejeté au titre de la loi sur l'eau, ratifiée par la France. Nous plaidons pour la modernisation de l'actuel aéroport de Nantes - Bouguenais. Cette opération serait à la fois moins coûteuse et plus aisée. De plus, elle contribuerait au renforcement du site d'AIRBUS et au maintien des emplois fragilisés par l'éventuelle fermeture du site actuel. Nous souhaitons qu'à minima la subvention CARENE soit « gelée » tant que tous les recours juridiques en cours n’auront pas été épuisés. Ils sont nombreux, et juridiquement pertinents, notamment ceux déposés au titre des directives européennes « loi sur l'eau ». Par ailleurs, nous diminuerons drastiquement l’artificialisation des sols qui crée infiniment plus de problèmes qu’elle n’en résout. Cette artificialisation-bétonnage n’est possible, à tous les niveaux , qu’avec l'accord des élus communaux et intercommunaux. Ils multiplient les petits projets inutiles qui dévorent les espaces, enlaidissent les entrées de ville et asphyxient les commerces et les activités des centres villes et des bourgs.

On ne peut pas « pleurer » sur la désertification du centre ville et accorder à profusion des autorisations d’ouverture dans les zones périphériques. Outre le fait qu’elles nuisent à la biodiversité, elles ne font trop souvent que « déplacer » les emplois et transforment les villes en cités dortoirs. Par ailleurs, elles mettent en concurrence nos communes alors qu’il faudrait miser sur la coopération et la complémentarité. C'est cette politique qui organise la fuite des habitants vers les zones périphériques de Saint-Nazaire. Les discussions sur la démographie de notre ville oublient trop souvent ce point. Nous sommes décidés, nous, à l’inclure dans notre réflexion et à en débattre sans tabous. Nous ferons du maintien de l’agriculture périurbaine un de nos objectifs. En dépit du projet que nous partageons de Périmètre de protection des Espaces Agricoles et Naturels périurbains ( PEAN) Saint-Nazaire et la CARENE perdent leurs agriculteurs, alors que nous ne cessons de parler de productions locale et de relocalisation des emplois. Il faudra pourtant bien nourrir les villes autrement que par des importations massives ! Une agriculture de proximité saine n'est pas compatible avec la disparition des terres agricoles. Cette politique contraire à la relocalisation des emplois nous coûtera très cher à terme. Encore une fois, ce seront les citoyens qui payeront le prix de décisions prises à leur place.

Mettons un terme à l’augmentation des impôts. La Ville n’a pas la pleine maîtrise des impôts. Seuls les taux d’imposition sont votés par le Conseil Municipal. Les bases, elles, sont augmentées automatiquement chaque année du montant de l’inflation. Notre objectif doit être de maintenir ces taux stables tout au long de la mandature. Cela passe par l’abandon des petits et grands projets inutiles mais aussi par une gestion rigoureuse des dépenses communes: gestion active de la dette, réduction des délais de paiement, généralisation des logiciels libres... Nous reverrons, et si nécessaire réviserons, les contrats de délégation de service public et les partenariats public-privé, comme l'hôpital. Le système d’attribution des subventions sera remis à plat afin de faire des économies et de garantir la transparence.

Mieux utiliser notre espace et notre patrimoine. Nous devons mieux vivre notre ville. Cela passe par une ville rénovée, moins minérale avec une démocratie libérée et active, et des entreprises, des commerces et des associations mieux soutenues. Nous utiliserons mieux la Soucoupe. Cette vaste salle de 2300 places assises sur 3500 peut avoir d'autres usages. Nous étudierons comment mieux l'utiliser (activités collectives, sports, culture, concerts...). La question conflictuelle de la base sous-marine ne doit pas porter exclusivement sur son maintien ou sa destruction. Nous poserons d’abord un diagnostic : celui de son coût, de son vieillissement, de sa dangerosité et de son usage très limité. Contrairement aux promesses qui ont conduit à l'ouverture de quelques alvéoles, aucun des commerces privés qui devaient s'y installer et garantir les coûts de fonctionnement ne s'est installé. Les activités de spectacles qui auraient dû couvrir les coûts de maintenance ne s'est pas non plus matérialisé. C’est une réalité que nous devons prendre en compte. Nous ferons donc un appel populaire à projets. Cet espace gigantesque peut être un vrai lieu d'activités ponctuelles aussi bien dans les alvéoles vacantes que sur sa terrasse et ce à peu de frais. Idées... idées encore, invitez vous ! La rénovation annoncée de la gare SNCF en 2017 sera l’occasion d’un vaste débat sur son avenir. Le « lifting » qui semble prévu, financé à 87% sur des fonds publics, n'est sûrement pas à la hauteur des enjeux. Nous exigeons que tous les aspects du problème soient étudiés, y compris les travaux « différés » pour l'aménagement de l’entrée nord qui seront, eux, très onéreux. Cet aménagement devra intégrer la question de l’entrée de ville que les travaux récents ont rendue très compliquée. Nous reviendrons sur la décision de confier la gestion des carrefours à une société privée. L’espace de 8 ha libéré par l’ancien hôpital devra être réaménagé, dans le respect des contraintes financières et environnementales, en concertation avec les riverains, avec une multiplicité d’activités. Il peut devenir un éco quartier exemplaire. Le camp désaffecté de la Torpille, à Saint-Marc-sur-Mer fera, à terme, l’objet d’un projet de réaménagement. Il est trop tôt pour se prononcer sur la pertinence de tel ou tel projet mais la population sera associée à son élaboration. Il devra prendre en compte le nécessaire accès aux plages et aux parking, et respecter le grand espace boisé des landes de Cavaro. Y construire comme le font certaines communes de bord de mer, des logements de « vacances », vides la plus grande partie de l’année, n'est pas une solution viable. Extensions futures ! Là encore les schémas qui circulent dans les services seront débattus en amont. Le maintien des indispensables corridors écologiques et le respect des trames vertes et bleues seront une priorité. Cela vaut pour les Ecossiernes, du périmètre d'Océanis à Pornichet, mais aussi pour d'autres sites comme le pourtour du Bois Joalland. Nous veillerons également à ce que le Bois de Porcé, cher aux Nazairiens, ne soit pas amputé par des projets d'urbanisation.

Revitaliser les quartiers historiques de Méan Penhoet Ces quartiers sont délaissés, la Ville doit envisager avec les habitants des rénovations simples. Elle doit promouvoir à la revitalisation des habitats, rendre plus attractive un quartier soumis aux aléas des chantiers navals.







LE PROGRAMME - Economie, commerce, tourisme

Créons une économie solidaire et responsable sans augmenter les impôts.
Solidifions et stimulons l'économie et l'emploi. Pour un plan local de l'économie et de l'emploi.
La crise économique est une crise structurelle, celle d'une économie où les gains de productivités dévorent les emplois. Elle ne devrait pas engendrer de « pauvreté » puisque la production augmente en même temps que le chômage.
C'est donc bien la question du « partage et de la redistribution des richesses » qui se pose. Or l'économie ne connaît que le « client » et elle est de plus en plus contrôlée par le monde de la finance. C'est ce système qui détermine et creuse les inégalités.


Alors, que faire localement ?
Nous devons trouver, par le débat, avec les entreprises, les commerçants, les citoyens, les organisations syndicales, les associations...comment mieux optimiser le potentiel de notre Ville et de notre bassin d'activités.
Un « Plan Local de l’Économie et de l'Emploi » nous donnera un regard transversal et évitera les cloisonnements « corporatistes ». Il contribuera à démocratiser la ville en impliquant, individuellement et collectivement, les citoyens.
Nous soutiendrons les PME, TPE et les entreprises de l'économie sociale et solidaire, et les aiderons à innover.
La Ville ne freinera plus les initiatives mais au contraire travaillera à l'éclosion des projets.
Elle se dotera de « référents » parmi les 49 conseillers municipaux pour aider, impulser les échanges et faciliter les mobilisations sans les diriger, ni les piloter.
La Ville soutiendra, initiera, encouragera les activités soucieuses de partage. Ce « partage» peut être celui des bureaux, mais aussi celui des moyens humains dans le respect du droit social tout comme les partages matériels.
La Ville s'investira plus auprès des forces vives et travaillera à renforcer les nouvelles économies solidaires et le télé-travail.
Elle soutiendra aussi des initiatives qui ne sont modestes qu'en apparence : monnaie locale, renforcement des AMAP et ACAPE, marchés de producteurs locaux.
Les halles de Saint-Nazaire, spacieuses, mais hélas trop peu fréquentées à cause de la concurrence des commerces de périphérie redeviendront attractives: un espace de producteurs bio dédié et bien identifié, un marché de nuit... Toutes ces pistes seront
étudiées avec les partenaires concernés.


Des industries à soutenir et à renforcer.
Saint-Nazaire, malgré ses difficultés, a un potentiel industriel exceptionnel.
Nous conserverons et amplifierons sa diversité, la transformerons en richesse pour consolider les emplois et en créer.
Protéger et consolider le port dans ses fonctions industrielles, de
logistique ainsi que dans toutes ses fonctions maritimes.
Le port devrait être la locomotive pour les industries voisines et régionales. Il est loin, très loin de la saturation, puisque les volumes d'importation de combustibles fossiles (pétrole et gaz) déclinent. Il est également loin d'avoir atteint sa pleine capacité dans les
domaines de la manutention des conteneurs, puisque son volume potentiel est chiffré par le port autonome lui même à 800 000 conteneurs / an, et qu'il piétine sous la barre des 200 000 !
Les terminaux rouliers ne réalisent pas non plus leur plein potentiel. Ce qui est appelé abusivement « autoroute de la mer » n'est en fait qu'une activité maritime classique. Nous sommes très loin des 300 000 camions que le port devait accueillir pour désengorger les routes.


Nous avons sous les yeux un fleuron économique porteur d'emplois et nous ne le valorisons pas !
Joël Batteux comprenait parfois les enjeux. Nous avons de sérieux doutes en ce qui concerne les prétendants à la succession socialiste. Sauront-ils appréhender les mutations économiques et écologiques nécessaires ?
Nous entendons discuter au plus haut niveau des potentialités de notre port et des obligations écologiques de l’État et de l’Europe.
Le « marché libre » ne peut apporter de réponses aux questions fondamentales du bien commun. Le port ne peut continuer à considérer que son espace est restreint. Il ne peut, avec les encouragements des collectivités, refuser de comprendre que son
développement passe aussi par la préservation de ses richesses environnementales.
Le conflit d'usage sur le projet d'aménagement de la Vasière de Méan est l'exemple stérile car ce projet est inutile et improductif. La méthode est encore et toujours le passage en force, en dépit des lois ratifiées par la France.
La disparition programmée de la Vasière de Méan aurait des conséquences lourdes et multiples ; pour la Loire et son bouchon vaseux, pour les plages locales et du littoral Baulois promises à l'envasement, mais aussi pour la Brière déjà soumise aux inondations.
Les complicités politiques sont irrationnelles et se nourrissent l'illusion du plein emploi.
C'est du populisme de seconde zone. Les réponses sont ailleurs et autrement.


Débattons !
La « démocratie représentative » montre ses limites car elle ne travaille qu'avec ses propres institutions. Les compensations environnementales obligatoires et coûteuses sont
illusoires. Ce projet sera juridiquement rejeté, d’où l'urgence à mobiliser les énergies sur des aménagements productifs.
Notre industrie aéronautique est un fleuron européen. Nous la soutiendrons et conforterons les politiques d'emploi.
Malgré les difficultés, la baisse des commandes et de charge de travail, le potentiel des chantiers navals, est intact. L'avenir de la construction navale est important pour notre région, notre ville, notre pays.
Elle ne peut être monopolisée par les marchés asiatiques à bas coûts pour tous les navires de charges. Ces navires sont abondamment utilisés par des armateurs européens,
les trois leaders mondiaux du conteneur le sont ! Maersk- CMA/CGM et MSC. C'est une aberration.
Nous devons promouvoir une nouvelle approche, à l'échelle européenne et mettre fin aux concurrences stériles entre chantiers navals. Nous devons aller au delà de simples alliances économiques entre chantiers privés.
Il nous faut oeuvrer à une « Charte des armateurs européens » cette idée ne relève pas de l'utopie. Ces derniers utilisent les infrastructures publiques dans toute l’Europe, ports, routes, voies ferrées, navigation fluviale.... Ils ne peuvent, en tant qu'européens, refuser de participer à la production industrielle des navires qu'ils utilisent pour faire le commerce.
N'oublions pas que 80 % des marchandises consommées en Europe sont concernées par le transport maritime......
Les chantiers navals de Saint Nazaire doivent continuer à construire des navires. Nous ne pouvons nous contenter de flatteries sur les compétences et les savoirs-faire. Nous savons tous que les Nazairiens sont des professionnels des constructions navales, c'est l'histoire même de notre ville.
Nos chantiers doivent construire d'autres navires que les paquebots : des navires de charges, vraquiers et porte-conteneurs, navires de maintenance pour les énergies marines, navires fluviaux, ferries destinés au renouvellement des flottes de la Britannies Ferry et de la SNCM...
Ils doivent aussi investir dans la recherche afin de fabriquer des navires plus écologiques. Le port autonome doit s’intéresser enfin au recyclage des navires. L'économie circulaire doit s'insérer dans les logiques industrielles. Cette démarche se traduira par la mise en
place d'une filière bretonne de Brest à Saint-Nazaire. Le démantèlement des navires devra naturellement se faire avec toutes les garanties de sécurité pour les salariés comme pour l'environnement
Nous renforcerons les plates-formes logistiques existantes, ce qui, avec le poids de l'agro-alimentaire, pourrait être créateur d'activités et d'emplois. Montoir est aussi le port d’exportation pour les Antilles.
Les 120 ha des chantiers navals seront optimisés afin de favoriser la diversification industrielle et les énergies marines renouvelables.

L'économie de la mer a un gros potentiel de développement, mais celui-ci doit être harmonieux et respectueux des écosystèmes.
Nous étudierons la possibilité de mettre en place une filière nautique: la grande plaisance, la création d'un port à sec, les réparations de navires nous semblent les réponses les plus adaptées au bassin d'emplois et aux usages partagés.
Un port de plaisance classique à Saint-Nazaire ne peut se faire sans des modifications sensibles des aires de vie et de travail, d’accueil des navires, c'est à dire des coûts très élevés.
Tous ces sujets devraient conduire à une recherche de consensus plutôt qu'à des clivages. Les débats et la confrontation d'idées feront émerger les solutions pour les Nazairiens et les populations de l'agglomération.


Saint-Nazaire doit devenir « le port d'attache » des recherches et des productions sur les extraordianires gisements d'emplois que porte en elle la mer et le maritime. Nous travaillerons sans relache sur ce point avec Christian Buchet pilote du Grenelle de la mer.
Nous devons soutenir les PME – TPE.
La Ville soutiendra et stimulera la chaîne des PME-TPE, nombreuses dans les plates formes logistiques, la formation, les services des industries locales aéronautiques, la construction navale, les filières portuaire et agro alimentaire. Elles doivent savoir que la
Ville est à leur écoute et peut faciliter la mise en commun de leurs moyens.
Nous devons revitaliser le commerce de proximité.
Le commerce de centre-ville et de proximité a beaucoup souffert de la concurrence des grandes enseignes installées en périphérie et des perturbations engendrées par les travaux. En concertation avec les commerçants, nous lui donnerons un second souffle afin
de restaurer la qualité de vie dans notre ville.
Nous proposons donc de limiter l’expansion des zones commerciales de périphérie dont la concurrence étouffe le commerce, à la fois en centre-ville et dans les quartiers, en arrêtant
de voter systématiquement les autorisations en CDAC. Par ailleurs, nous étudierons, en concertation avec les commerçants, l'octroi d'autorisations d’ouverture le dimanche en les limitant au centre-ville.
Nous adapterons le stationnement dans les artères commerçantes aux exigences du commerce en le limitant à de courtes durées.
Nous mettrons en place un manager de centre-ville indépendant de la CCI.


Soutenir et mieux développer les activités de tourisme.
Là encore, le potentiel est fort, notre ville et ses environs méritent d'être mieux connus.
Le tourisme ne doit pas se limiter à la consommation de masse. Il doit s'étoffer et s'ouvrir.
Nous étudierons la mise en place d'aires de camping-car modernes et adaptées.
Nous valoriserons notre territoire à travers la cartographie publicitaire, en la plaçant dans la Bretagne touristique et en mettant en avant le tourisme industriel, le port, les plages, mais aussi les marais salants et le parc de Brière qui sont de vraies richesses écologiques.
Nous utiliserons au maximum le patrimoine historique, trop souvent ignoré, de notre ville, en lien avec les acteurs, dont l'éco musée
Concilier par la pédagogie, économie et protection de l’environnement.
Nous mettrons en place un plan ambitieux de préservation de la biodiversité. Il définira les zones à préserver et informera sur les fonctions « économiques et humaines » de la biodiversité, richesse non marchande indispensable à la vie de tous.
La Ville a le devoir de faire naître de véritables débats entre les citoyens, les associations et les communes périphériques. Seules d'autres pratiques démocratiques peuvent ouvrir les discussions et limiter les conflits d'usage.
Faire adhérer la Ville à des fournisseurs d'énergie renouvelables
La Ville sortira de ses contrats avec EDF pour aller vers des fournisseurs d'énergies renouvelables. Nous inciterons les citoyens Nazairiens à faire de même. Nous encouragerons toute initiative, citoyenne ou privée, visant à sortir enfin du tout nucléaire.







 

LE PROGRAMME - Les transports

Un nouveau schéma directeur des transports et des déplacements. Le plan de circulation de la ville est un casse tête, il n'est pas non plus sans danger. Nous le réexaminerons et procéderons aux modifications nécessaires sans gêner encore plus les usagers et les commerçants par d'interminables travaux. Nous mettrons en place une vaste réflexion pour revoir la politique des transports: - la place des transports en commun - la place de la voiture et de son stationnement - la place du vélo et des déplacements doux... Le consensus ne peut venir que du dialogue et de l'écoute.


Les transports en commun. Nous revisiterons certaines dessertes de bus. Les décideurs et opérateurs doivent être à l'écoute des demandes des usagers, comme la suppression du bus devant la CPAM qui handicape les personnes les moins valides. Le réseau doit être « maillé » et moins centralisé, et des parkings-relais seront prévus pour gérer l'interface entre transports publics et transports individuels. Nous ferons un bilan objectif des transports publics. Nous devons savoir quelle est l'évolution du nombre de passagers, sur quelles lignes, à quels coûts, avec quels dysfonctionnements. Cela nous permettra de trouver des solutions pour améliorer les services et les rendre attractifs. La question de la gratuité des bus sera co-étudiée avec une groupe de travail citoyen: faisabilité, avantages, inconvénients, et pourquoi pas expérimenter puis faire un bilan comparatif de l'attractivité ! Une renouvellement écologique de la flotte des transports en commun. Saint-Nazaire a un parc STRAN conséquent, le renouvellement récent des bus nous interpelle. Nous étudierons le passage à des carburants écologiques, au fur et à mesure du renouvellement. Le biogaz sera étudié ainsi que d'autres carburants propres.


Le déplacement en voiture. Nous favoriserons son usage quand elle est irremplaçable, et limiterons son stationnement devant les commerces. Nous favoriserons sa mobilité en simplifiant les trajets. Nous mettrons le stationnement payant en régie municipale, actuellement géré par Vinci, et étudierons la mise en zone bleue du stationnement. - Nous remettrons à plat la question des parkings pour ne pas obliger les Nazairiens à se garer toujours plus loin. Nous prévoyons des parkings de délestage en continuité avec les transports en commun ou des possibilités de déplacements doux: vélo en location Nous favoriserons le covoiturage, et mettrons en place un Plan de Déplacement d' Entreprises (PDE) .


Des mobilités douces et apaisées. Les déplacements à pied ou à vélo seront favorisés. Le réseau de pistes cyclables sera étendu et rendu plus sûr. Les piétons disposeront de zones de circulation apaisée. Les évolutions de l'usage du vélo seront intégrées. Les usages récréatifs ne doivent pas être les seuls pris en compte. Le vélo a aussi, et de plus en plus, une utilisation pour aller à son travail ou pour des déplacements rapides . Les enfants et les adolescents doivent pouvoir l'utiliser en toute sécurité. Il faudra relier les écoles, les aires sportifs, les centres d'art plastique, de musique, de danse par un réseau maillé de pistes sécurisées. Les abords des établissements scolaires seront particulièrement protégés. Nous souhaitons systématiser le tourne à droite aux feux pour fluidifier et rendre attractif ce mode de déplacement. La mise à disposition de vélos en location fera l'objet d'une étude, avec un « garage associatif » de petites réparations.


Propreté, navette fluviale, charte de l'arbre: Nous ferons preuve d'une extrême vigilance dans le domaine de la propreté publique. La question des déjections canines n'est pas une question de seconde zone. Nous lancerons un effort soutenu de sensibilisation, et verbaliserons les contrevenants. Étudier la mise en place d’une navette fluviale. Ce projet était associé à la circulation alternée et la mise en place de bus cadencés entre les deux rives. La droite et le centre s’y étaient alors opposé préférant un autre pont sur la Loire ! Nous relancerons les études sur ce sujet. Charte de l'arbre. A l’instar d'autres villes, Saint-Nazaire établira une charte de l’arbre qui garantira la place de l’arbre et des espaces boisés dans la ville, dans un objectif de biodiversité, de valorisation du paysage et de respect des essences locales.






MERCREDI 19 -  à partir de 15 heures rendez-vous sur le front de mer (devant l'école Saint-Louis) pour gavotter et souhaiter la bienvenue au Printemps des lendemains qui...






On en cause dans la presse:



"L’homme du pouvoir municipal actuel, David Samzun, qui attend depuis 18 ans pour s’asseoir dans le fauteuil de Joel Batteux, ne fait pas l’unanimité chez les militants PS nazairiens. Son coté blinbling que certains, même dans son camp, n’hésitent pas à qualifier d’ « affairiste » en raison de ses liens étroits avec le lobby de l’immobilier liés à sa fonction d’adjoint à l’urbanisme.
La fièvre immobilière, qu’il assume avec aplomb, a profondément changé l’aspect de la ville. De nombreux programmes immobiliers souvent critiqués pour leur esthétique sont sortis de terre. Mais il ya aussi la vente d’un jardin public ( Le petit Jardin) , d’un square (Delzieux) et de la grande place Marceau ( programme « Ruban bleu ») à de grands groupes privés, qui étonnent et indignent une part notable de la gauche nazairienne.

Ce quadragénaire ( né en 1970) est un pur apparatchik élevé au biberon PS depuis sa prime jeunesse. Il cumule les indemnités : adjoint, vice-président de la CARENE ( agglo) et président de l’office HLM Silène.
Alors que l’ensemble des listes vont dépenser le minimum d’argent pour leur campagne municipale la liste PS-PCF- EE LV se distingue avec un budget de près de 70 000 euros. Dans une ville sinistrée par la conjoncture économique, ça fait désordre.
Son caractère que certains qualifient volontiers de « colérique » et son attitude reçue comme « hautaine et méprisante » lui ont déjà aliéné une partie de l’électorat traditionnel du PS local. Le risque de se retrouver dans l’opposition semble le rendre encore plus nerveux car, comme beaucoup de candidats de sa liste qui sont des professionnels de la politique, il a beaucoup à perdre matériellement.
Parmi les personnels de la mairie qui, traditionnellement était acquis au PS, la révolte gronde avec une souffrance au travail liée à un management. Pour eux, bon nombre de chefs de service devraient leur poste à ce qui s’apparente à du clientélisme. Les bons connaisseurs du marigot municipal parlent des «7 familles» qui se partagent les postes de responsabilité dans les services municipaux et au sein du conseil municipal. 31 ans de pouvoir de l’équipe Batteux sans partage auraient créé cette situation.
Le ralliement de EE LV à Samzun ne passe pas dans la base écologiste. Cette base ne peut en effet cautionner la politique bien peu écologique du pouvoir municipal. Refusant ce ralliement pour des postes, une partie notable du mouvement soutient la liste du dissident Gilles Denigot où on retrouve également l’UDB et des membres de l’association Natur Action. Cette association bien implantée à Saint-Nzaire est la bête noire de Samzun pour son engagement contre le bétonnage à tout va de la commune. Les instances Pays de Loire qui conditionnent les décisions des militants EE LV du 44 ont exclu préventivement Denigot et 3 autres membres de EELV.
Ce cocktail débouchera peut-être sur la perte de la ville par le PS dans une commune qui vote pourtant à plus de 60% à gauche – en 2008 déjà le vent du boulet avait soufflé très près avec une quadrangulaire où le PS Joel Batteux était passé de justesse avec 40 % des voix. Un sondage confirmerait cette tendance avec Ludovic Le Merrer arrivant en tête au 2e tour.
Une campagne à suivre de près à Saint-Nazaire."

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