dimanche 15 décembre 2013

intro-spectre



Au mélange des genres.
C'est la vie
qui s'y colle.
 L'équilibre est précaire
et la logique fait feu de tout bois
-de tout moi-
La vérité ne tient jamais la route, tout est affaire de circonstances
et des saisons du corps.

Quand à  l'esprit  ou supposé comme tel, 
il lui  reste les abîmes de l'imaginaire, l'audace de la création et des mots pour s'y perdre.

Pourquoi s'enferrer alors dans un supposé bien-fondé qui nous fait autant de mal?

Les dogmes nous empirent, nous charment, nous martyrisent , nous font illusion

- plutôt s'égarer, se retrouver libre et nulle part-
-plutôt oublier et savoir-
-plutôt  la poésie que la prière-

Rien à demander...
Tout apprendre. 

L'espoir n'a jamais pignon sur rue,
il chemine dans nos contraires,  nos peurs, nos fulgurances, nos volte- face.
On n'est jamais là  où il faudrait.
Et qui c'est ce -IL-
 D'abord?

Je me réserve le droit d'écrire dans la marge
en rouge
et
même
dans le noir.

Je me permets des poings de suspension
et l'interrogation écrite.
Je me demande si, avec, sans...
Je me surprends à rêver
je me caresse l'échine plutôt que la courber.
Je me sème des petits riens, des plaisirs sans prétention, sans intention, des
fariboles, des senteurs fugaces.
Je me moque, je me souris le nombril;
je m'attache, je me détache
et trace la route
en effaçant mes pas au fur et à mesure
pour ne garder que des souvenirs
éventés,
inventés.

Je ma compagne la musique
et ses mantras
mantra pas.
Je bouge des lianes rongés à l'os.
Je gavotte
je trans-pire.

Je mélange les mauvais genres
et les bons de sortie
de piste.
Je danse dans les contre allées
sous des airs à se donner
des ailes.

D'une basse mer, je rythme mon tempo.
Les jours de grève sur le tard,
j'attaque un solo,
pain, beurre, baguette
maestro.
Je mange les mots jusqu'à plus soif
et  jusqu'au bout sans faux col

petit mousse

petit matelot

J'allume des lampions pour me faire briller
dans la glace à deux boules
et puis, sur les cartes abattues par des vents tricotants
je ferais un  dernier beau, mon dernier rôt
 voile et folie haut-perchées sur leur  et moi  de misaine.

Paré à virer?

Envoyez!













2 commentaires:

  1. çà, l'ami...
    Je suis ébloui de ce poème anonyme du jour
    beau comme la pleine lune de ce soir
    une lune dont la sombre face obscure
    a le secret de l'anonyme poésie la vraie
    et tant mieux : qu'elle la garde !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. merci Rémi
      toi aussi tu as admiré la lune
      on ne s'en lasse pas...
      belle journée à toi
      ;-)

      Supprimer

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