mardi 10 septembre 2013

les insulaires




 Une île  fait rêver pour la carte postale de l'été, seulement, pour ceux qui y vivent à l'année, cela pose aussi "quelques" problèmes bien spécifiques comme par exemple (en vrac et sans hiérarchie) le transport, l'eau potable, l'école, les ordures ménagères, les énergies renouvelables, l'activité économique, la préservation de l'environnement, le tourisme, la pression foncière...

Le Festival itinérant "Les Insulaires" a ainsi été créé il y a trois ans, pour permettre aux habitants des îles du Ponant (Arz-Batz-Belle-île-Bréhat-Chausey-Groix-Houat-Hoëdic-Île aux Moines-Molène-Les Glénan-Ouessant-Sein-Yeu) de se retrouver, de tisser des liens et d'échanger sur leurs expériences , en sachant que ce sont ceux qui vivent un quotidien- insulaire- qui sont sans doutes plus à même d'appréhender des situations particulières et d'envisager des solutions que quelques technocrates jacobins jamais sortis de leurs bureaux climatisés ...M'enfin passons...

Les discussions aussi sérieuses soient-elles, n'empêchant point -et bien au contraire-de faire la fête...
Pendant
trois jours
il y aura de l'ambiance sur Molène et Ouessant puisqu'après l'Île d'Yeu et  Belle-île, c'est au tour des deux soeurs (ennemies -hu! hu! hu!- humour...vielle histoire de cloche-merle comme on en retrouve un peu partout) de s'arranger pour organiser et accueillir les participants et, dame, ça fait du monde à débarquer sur la cale du port...1500 personnes l'an dernier, sans parler des nombreux spectateurs.




 Mathieu Thomas -"La tête en l'air"-sympathique et volubile fabriquant de Girouettes au Créach nous expliquait, la semaine dernière, avec un petit sourire coquin... que lorsqu'il y avait une rencontre de foot entre les deux équipes de Molène et d'Ouessant, l'entrainement était particulièrement intensif les semaines précédant le match car Gast! Gast! il ne s'agissait pas de perdre la face...
Bref, même si la saison footballistique avait été décevante celui là de match, fallait surtout pas le perdre...
Il suffit d'ailleurs de regarder d'un peu plus près les distances sur une pancarte Ouessantine pour comprendre  qu'on aime bien se chatouiller -gentiment bien sur-
-Et rien de tel que de partager et faire la fête pour décaler et rire ensemble de ses ptits travers délavés par les vagues de l'histoire.

Tiens ça me rappelle quand j'étais ptiot à l'île aux Moines ce qui se disait des voisins de l'île d'Arz et inversement, bien entendu...

Plus d'infos sur le festival

l'an dernier:






La  façade de la boulangerie-café et...véritable  centre culturel  de Lampaul  dont le patron Philippe Deniel est aussi président d'un autre  festival (le plus à l'ouest) très couru des aficionados: 'L'ilophone-





3 commentaires:

  1. Très juste. Et très pertinant. Pour avoir été insulaire quelques années, à Bréhat, je comprends un peu l'importance de certaines choses jugées "mineures" par les technocrates.

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    1. Pertinent, hein, et non pas, PERTINANT, les insulaires n'aiment pas les fôtes d'égoût !

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  2. et oui on dirait qu'il y a parfois heu! comme un ... océan entre le quotidien de certains et l'idée que d'autres pourraient s'en faire

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