dimanche 9 juin 2013
pour ce faire,
Même si la vie est une drogue dure
qui se consomme en circuit fermé.
Elle nous tuera bien sur,
mais
je chercherais quand même des phrases apaisantes,
pour lui accorder excuses, délais peut-être
et
va savoir...
une ou deux indulgences.
Pour ce faire,
je veux rentrer -si j'en suis capable-
dans les ordres de l'écriture.
là où la phrase mise à nu
est bien plus libre et beaucoup moins futile qu'on ne se l'imagine,
trop souvent.
Là où les mots, se prononcent à voix basse, toujours,
au risque d'en effaroucher quelques-uns
Ils ne se résument jamais,
ça c'est bon pour la parole
qui est d'une autre dimension, d'un autre régime
parfois trop impérialiste à mon goût,
trop sure d'elle,
trop formatée...aussi.
Le regard de l'écriture, quand il ne fait plus de promesses,
et s'abstient des vérités du verbe haut, fort ou digne
possède des pouvoirs
malins et douillets à la fois,
des pouvoirs d'aller chercher encore et plus avant
quelque médecine douce
dans son ectoplasme.
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