Ma plume baillait aux corneilles, aux tourterelles, au rouge-gorge, à la merlette, aux moineaux et à quelques autres encore qui ne m'avaient pas confié leur curriculum ad vitam et courtus aeternam.
Cette bande de joyeux drilles squattait à l'envie, mes quelques mètres carrés délaissés par la PAC en euro tout compris, ce qui me donnait l'impression de jouer au propriétaire tout terrain, tout terrien mais tout est rien finalement...
Disons que, pour la bonne cause z'ailée, j'alimentais régulièrement la terre bien basse et c'est rien de le dire...depuis un récent décaissement...de quelques miettes, quignons, entames et finitude de pain de deux et à trois ou plus on saute dessus.
L'hiver tout comme l'ibère -dit-on- est terrible pour les fragiles en prise directe aux vents. Pour la peine et la flemme aussi... j'avais remisé mon vélo dans le garage à tout faire et à l'heure noctambule où je m'en retournais retrouver comme disait gentiment un collègue- mes costauds- qui s'étaient mis la terre presque ado, c'est avec les quelques chevaux vapeur d'un Renault qui s'habille en court (malgré la saison) que je rejoignais mon quart de veille solitaire et ptêt un peu solidaire aussi.
Ma plume séchait sous le crachin; c'était son côté gore-tex sans doute. Je regardais passer les nuages qui avaient tant de mal depuis quelques jours, à se décoller du plafond, et c'était sans nul doute cette ambiance caractéristique qui me faisait l'humeur aussi mollassonne qu'indolente.
Brigitte, ma sister des bords de Seine m'avait envoyé une vidéo tempétueuse et majuscule. Cela me rappelait un proche automne insulaire et finistérien. Je m'enfonçais dans une douce torpeur à quelques encablures d'un poêle ronronnant et prenant ses aises.
Grand bien nous fasse.
Tu te souviens?
"Comment va le monde Monsieur?
Ô
Il va comme d'habitude et nous avons une certaine habitude du monde..."
D'accord, l'habillage du jour de ce blogui-blogua n'était pas vraiment de saison puisque le soleil n'avait pas encore renouvelé son abonnement trimestriel...Aussi pour patienter et réchauffer l'atmosphère qui comme de bien entendu faisait un peu la gueule, j'avais ressorti quelques clichés de l'an sagement repassé et ami(e) donné par mes soins tsoin tsoin
Bisous chez vous
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Jusqu'au 27 janvier le Fort nazairien de Villès-Martin expose Géraldine Limon et Valérie Dholland
-entrée libre samedi et dimanche après-midi entre 14h et 18h-
Héhé ! nous du gris et du froid, on en bouffe à pleins plateaux, là ! j'apprécie d'autant plus tes beaux clichés !
RépondreSupprimerMes amitiés à tes zoziaux pépieurs !
du gris qu'on roule entre les doigts...
RépondreSupprimerbien entendu, Je transmets tes amitiés;
;-)