jeudi 13 décembre 2012

tout se tient...par le petit doigt




"Par le petit doigt,
 Lonla-lonlère.
 Par le petit doigt
 lon-onla.../..."




photo source: BASTA-MAG

Quand le président de Vinci Airports travaillait pour le ministère des Transports sous Jospin

" Nicolas Notebaert, aujourd’hui à la tête de Vinci Airports, conseillait le ministre des Transports et de l’Équipement au moment où le projet de futur aéroport à Notre-Dame-des-Landes ressortait des cartons et que s’amorçait localement le débat public.

Décidément, l’affaire Notre-Dame-des-Landes n’arrête pas de révéler son lot de pantouflages. Nous avions l’ancien Préfet de Loire-Atlantique, Bernard Hagelsteen, qui a piloté le dossier d’utilité publique du projet d’aéroport, entre 2007 et 2009. Le Préfet travaille aujourd’hui pour Vinci autoroutes (lire notre article). Nous avons désormais le président de Vinci Airports, Nicolas Notebaert, nommé à ce poste le 26 mars 2008. Vinci Airports, c’est la filiale du groupe responsable de la gestion des concessions aéroportuaires. C’est Nicolas Notebaert qui a décroché le contrat pour le futur aéroport Grand Ouest, et qui chapote la filiale du même nom, exploitante depuis 2011 de l’actuel aéroport Nantes Atlantique et en charge de l’aménagement de celui de Notre-Dame-des-Landes.
Un sujet que Nicolas Notebaert connaît bien. Ce polytechnicien et ingénieur des Ponts et Chaussées de 42 ans a fait ses premières armes au ministère de l’Équipement et des Transports entre 1995 et 2002, devenant même conseiller technique du ministre (communiste) de l’époque, Jean-Claude Gayssot. Au moment précis où le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes ressortait des cartons. Et que le ministère préparait le débat public sur le sujet, ses services affinant leurs arguments : évolution des prévisions du trafic aérien, « capacité de développement limité » de Nantes-Atlantique…
Du ministère à Cofiroute
A l’époque, Nicolas Notebaert s’occupait davantage des autoroutes franciliennes. C’est d’ailleurs grâce à cette compétence que le conseiller ministériel rejoint dès 2002 la filiale de Vinci Cofiroute, en tant que « chef du département exploitation ». Coïncidence ? Ce transfert de l’intérêt général vers le privé se déroule alors que le gouvernement est plus que généreux à l’égard de Cofiroute. La société s’était vue annuler son contrat de construction et d’exploitation d’un tunnel sur l’A86 (entre Rueil-Malmaison et Vaucresson) par le Conseil d’État pour manque de transparence du marché. Le gouvernement la remet dans la course, lui signant un chèque d’indemnités de 15 millions d’euros et lui faisant grâce du coût des études déjà engagées (plus de 200 millions d’euros) [1].
Dix ans plus tard, le président de Vinci Airports déclare, pour défendre son futur aéroport : « Déjà en 2001, le schéma directeur d’aménagement du territoire piloté par la ministre Dominique Voynet avait établi des prévisions d’évolution du trafic qui laissaient présager une saturation de l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique. Elles étaient exactes. » [2] On ne lui contestera pas la connaissance des chiffres, alors évalués par le ministère de l’Équipement et des Transports, où il travaillait au plus près du ministre."
Ivan du Roy  pour BASTA-MAG 
repris par le blog du collectif de lutte contre l'aéroport à N.D.L.

 

 

"Par le petit doigt 

 lon-on-on-la"

 

 

 

A VOIR- JE SUIS NOTRE DAME DES LANDES- 

 envoyé par Philippe


de la pub certes,  mais pour la bonne cause

 

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 Sneck nous propose sa dernière création (à relier avec l'article qui suit).

 

 

"Nouvelles réactions, après celle du Groupe archéologique, contre les travaux autour de ce site classé (Ouest-France de samedi).
Dans notre éditions de samedi, le Groupe archéologique de Saint-Nazaire dénonçait les conditions des travaux autour du site, classé Monument historique. La Direction régionale des affaires culturelles (Drac) n'aurait, en particulier, pas été avisé.
L'Union démocratique bretonne réagit à son tour. Damien Perrotin, pour la section Saint-Nazaire - Brière, « regrette la légèreté avec laquelle ont été menés les travaux de la place du dolmen. S'agissant d'un site néolithique classé, des fouilles préventives s'imposaient. Quant à l'affirmation selon laquelle le dolmen est une pièce rapportée, elle est grotesque. Les gravures anciennes le représentent toutes à sa place et dans son état actuel, au coeur de l'ancien enclos du prieuré de Penhöet. Cette inconséquence est représentative d'une politique qui méprise et ignore le patrimoine de notre ville au profit d'une vision banlieusarde sans âme ni avenir. »
Un lecteur, G. de Saint-Loup, par ailleurs conférencier, se dit « profondément choqué ». Il s'appuie sur ses recherches historiques (sur son blog saint-nazaire.hautetfort.com) pour affirmer que « contrairement à ce que dit la mairie, le dolmen de Saint-Nazaire et les éléments circonvoisins, n'ont pas été déplacés, ils sont à leurs places d'origines, c'est archéologiquement et historiquement prouvé, et c'est d'ailleurs ce qui vaut au site d'être classé au titre des Monuments historiques depuis 1889 [...]. Le site relève de la Drac. Aucune action de modification du site, et de ses abords, dans un rayon de 500 m autour de celui-ci, ne peut avoir lieu sans l'accord de l'architecte en chef des Monuments historiques [...]. La municipalité de Saint-Nazaire n'a pas réalisé de demande auprès des services de la Drac. C'est une faute, c'est même devenu un délit depuis que le site est bouleversé par les pelleteuses. »
source: Ouest-France





le Dolmen vu par Wikipedia



photos source: Ouest-France


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Les illustrations ont été envoyées par Yves qui mène son "train-train" quotidien à Marseille

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