jeudi 25 octobre 2012
fille de darse
La brume avait pris le bateau par les cornes.
L'estuaire trainait mollement sa descente de lit.
Au regard des évènements du ciel, la tendance semblait de mise
dans les variations du gris
roulant en écume de mer.
Maintenant,
l'avant port avait toute la l'attitude à s'envoyer en mer.
Mais il restait là sagement assis sur ses principes d'amarrage
à regarder pousser la mousse au fond d'un verre, pendant que les alchimistes
du parc d'attraction,
là, derrière,
continuaient à orchestrer une mise en Loire
pour géants des mers
Ce n'est pas la taille qui compte,
souviens t'en.
Y a des demi qui voient double
au bar des vrais semblants.
De quoi porter sa bouée en bandoulière.
Eh!
Sauve qui peut,
la mer.
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Une belle complainte...
RépondreSupprimerVoici la mienne :
http://lunedemaledaumon.blogspot.fr/2012/10/usine-cochon-100-000-points.html
Moi aussi, je quitterais bien l'amarre, moi aussi....parfois.....
RépondreSupprimerla mare?
Supprimer;-)
Hello Tsuki.
RépondreSupprimerQuand j'étais ptit, on chantait à tue tête dans la cour de l'école "ils ont des chapeaux ronds, vive les..."
il m'a fallu un peu de temps pour comprendre,
que le plaisir des "gros mots" interdits de l'enfance, cachait aussi une image de gros plouc, cul-terreux et pour tout dire: pas franchement évolué, comme aime à le dire et répéter, sous toutes les formes, une France A.O.P.
avec comme seul remède: une seule tête à penser.
Point de salut donc en dehors d'une uniformisation.
En version agricole cela a donné la mono-culture,
les élevages intensifs
gros pollueurs et largement subventionnés
pour pouvoir proposer du cochon ou ce qui lui ressemble à trois euros le kilo dans les grandes sur fesses.
L'Etat colon d'hier , centralisateur aujourd'hui et de plus en plus Privé... est le premier à être responsable, avec le soutien de quelques ayant droit...et puis la majorité des bretons subit (et orbi parfois aussi), certains se battent également, comme partout...