samedi 6 octobre 2012
de fil en aiguille
Tout était pourtant là,
à portée de voix.
Et même
s'il avait eu maille à partir
avec son ombre,
-un double décidément très en forme-
Il aurait pu considérer l'aventure
comme un jeu
d'où il serait sorti -forcément perdant-
puisque les dés étaient pipés d'avance.
Mais non.
Voyez!
Il fallait qu'il se rebelle; pour la beauté du geste,
peut-être,
à moins que ce ne soit chez-lui, de l'ordre de l'angoisse existentielle,
de celle qui conditionnait chez les uns
un phénomène de groupe prompt à transcender l'échine
dans quelques décor de salut public,
Tandis que chez d'autres,
ne croyant plus aux mites d'une quelconque poupée barbu
les poussait à raser les murs
pour essayer de se faire oublier d'eux-mêmes.
C'était entendu.
Chacun avait besoin d'une couverture,
pour passer le temps
qui passe,
Seulement,
voilà!
L'art du tricot,
n'était pas donné à tout le monde...
Découvert chez Le Marquis de l'Orée
"... nous vivons, nous souffrons et nous mourons bêtement sans savoir ni pourquoi, ni comment... si nous sommes heureux, c'est par hasard."
(Panaït Istrati)
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Et certains, c'est plus une couverture qu'il leur faut, c'est un édredon ! :)
RépondreSupprimerBah, à force de la tirer à soi, la couverture, hein... Pas étonnant qu'elle s'effiloche et qu'elle bouloche ! ;)
RépondreSupprimerah dame un vrai édredon en plume comme quand j'étais ptiot chez ma mamie... ben je suis preneur
Supprimer;-)
et nous voilà dans de beaux draps...
Supprimer;-)
LOL tout cela va finir par nous mettre les nerfs en pelote, je vais me mettre à distribuer des pains...au chocolat ;-) merci JJ - beau dimanche à tous et vive le storytelling.
RépondreSupprimerbravo joli
RépondreSupprimerl'humour à plat de couture
belle semaine
:-)