source: toile
Et pendant ce temps,
inlassablement,
la roue tourne.
L'info à la seconde, prioritaire. A nos souhaits! Merci!
tiendra encore un peu,
jusqu'à ce qu'elle ait dépassé sa date de péremption
et ainsi jetée en reste aux chiens,
qui n'en feront qu'une bouchée, tout comme le morceau choisi fut précédemment avalé
avec délectation par le clown Auguste et privilégié.
Nous en sommes là et fatigués
de ne trop rien savoir
et de consommer ce qui ne tient même pas au corps
et encore moins à l'esprit
parti, quand à lui, et sans laisser d'adresse, chercher se route vers d'autres essieux.
Mais le savions-nous?
-la planche savonnette qui crie Alep! Alep!
-les micro particules élémentaires qui s'époumonent.
-La faim justifiant leurs moyens.
-Le meilleur de l'immonde habilement déguisé et à nos frais en bleu marine,
à la grâce d'un François Machiavel.
tout comme
cette plage de fin de mois qui s'annonce
en tête des gondoles et seins crustacé
pour pouvoir remettre vite vite par la suite son collier à crédit au grand bal des productions
jetables,
dont nous sommes -tout de même- la cerise sur la crème de jour.
Je regarde passer l'étron,
le prochain est déjà annoncé.
Personne ne connait encore la couleur de l'emballage
mais sur le fondement,
soyons grandement rassurés.
Il n'y aura pas de surprise,
puisqu'il en cache un autre.
source: toile
"Le spectacle n'est pas un ensemble d'images, mais un rapport social entre des personnes, médiatisé par des images."
Guy-Ernest Debord
source toile et marque déposée...
"le vin des philosophes" - sic- hic!
"pour dépasser nos préjugés"
lit-on dans la publicité
source toile et marque déposée...
"le vin des philosophes" -
"pour dépasser nos préjugés"
lit-on dans la publicité
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"Vive le Québec libre"
Une aventure du quotidien racontée chez NON-STOP et relayée par "LES POETES INDIGNES"
"Vêtue d’une robe
fleurie et d’un sac rempli d’objets dangereux tels qu’une pomme, une
bouteille d’eau et trois livres, j’ai voulu pointer du doigt la haute
présence policière et l’attitude frôlant le terrorisme du SPVM depuis le
début du conflit gouvernemental en lisant calmement 1984 de George
Orwell, un roman d’anticipation présentant une société prise avec un
régime policier totalitaire.
Après m’être faite fouiller par un policier à mon arrivée au métro Berri-UQAM, j’ai pris place dans un wagon en direction de la station Jean-Drapeau, mon livre à la main. Lors de mon retour vers le centre-ville, j’ai lu face à un policier et une femme a lu avec moi, par-dessus mon épaule.
Nous avons été prises en photographie et le policier, voyant que nous étions deux dangereux personnages, a appelé son équipe en renfort pour nous accueillir en bonne et due forme à Berri.
Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur et nous avons ensuite été amenés à l’extérieur, par les sorties de secours, où on nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés.
Aucune réponse lorsque j’ai demandé ce qu’il y avait de mal à lire dans le métro.
J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont crié qu’ils reconnaissaient mes tatouages et m’ont interceptée. J’ai demandé ce que j’avais fait de mal, autre que de lire pacifiquement, et j’ai eu pour réponse que j’avais désobéi à leurs ordres. J’ai reposé ma question, à savoir ce qu’il y a de mal à être dans le métro à lire, et je n’ai pas eu de réponse.
On m’a mise en état d’arrestation et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail. On m’a amenée, telle une criminelle, au centre de détention du SPVM au centre-ville de Montréal, où on m’a prise en photographie sous toutes mes coutures. Après avoir enregistré tous mes effets personnels, les policiers m’ont conduite à la cellule 52 où étaient présentes trois autres femmes.
J’ai passé la journée derrière les barreaux, autour d’une toilette sale, couchée sur un banc, sans savoir quand j’allais être relâchée, pour avoir lu dans un wagon de métro et pour avoir récidivé à cet acte révolutionnaire. Vers 15h30, j’ai été libérée avec un constat d’infraction me disant que tout ce cirque avait eu lieu pour un refus de circuler.
État policier ? J’ai honte de mon Québec."
Après m’être faite fouiller par un policier à mon arrivée au métro Berri-UQAM, j’ai pris place dans un wagon en direction de la station Jean-Drapeau, mon livre à la main. Lors de mon retour vers le centre-ville, j’ai lu face à un policier et une femme a lu avec moi, par-dessus mon épaule.
Nous avons été prises en photographie et le policier, voyant que nous étions deux dangereux personnages, a appelé son équipe en renfort pour nous accueillir en bonne et due forme à Berri.
Avec les autres passagers du wagon, nous avons été placés face contre mur et nous avons ensuite été amenés à l’extérieur, par les sorties de secours, où on nous a dit de ne pas revenir sous peine d’être arrêtés.
Aucune réponse lorsque j’ai demandé ce qu’il y avait de mal à lire dans le métro.
J’ai commis un acte irréparable de désobéissance civile en redescendant dans la station et en retournant lire dans un wagon. Lorsque les policiers m’ont vu manger ma pomme, ils m’ont crié qu’ils reconnaissaient mes tatouages et m’ont interceptée. J’ai demandé ce que j’avais fait de mal, autre que de lire pacifiquement, et j’ai eu pour réponse que j’avais désobéi à leurs ordres. J’ai reposé ma question, à savoir ce qu’il y a de mal à être dans le métro à lire, et je n’ai pas eu de réponse.
On m’a mise en état d’arrestation et les deux policiers se sont fait un chaleureux high five pour se féliciter de leur bon travail. On m’a amenée, telle une criminelle, au centre de détention du SPVM au centre-ville de Montréal, où on m’a prise en photographie sous toutes mes coutures. Après avoir enregistré tous mes effets personnels, les policiers m’ont conduite à la cellule 52 où étaient présentes trois autres femmes.
J’ai passé la journée derrière les barreaux, autour d’une toilette sale, couchée sur un banc, sans savoir quand j’allais être relâchée, pour avoir lu dans un wagon de métro et pour avoir récidivé à cet acte révolutionnaire. Vers 15h30, j’ai été libérée avec un constat d’infraction me disant que tout ce cirque avait eu lieu pour un refus de circuler.
État policier ? J’ai honte de mon Québec."
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