A peine un brin de naïveté comme la tige d'une plante nouvelle et printanière ballotée par les vents et toute surprise d'en être encore là, sur la roue qui tourne du grand manège aux flonflons bien huilés.
Les colères sont passagères, parfois clandestines, parfois saisonnières, parfois délurées, parfois...
Elles investissent l'espace de l'impossible quand il oublie que tout cela n'est qu'un jeu de quilles et même de jonquilles sur un bord de route poussiéreuse.
Regarde et range tes mots, un instant.
Regarde, à peine une histoire de secondes et l'aventure finit, mais il en restera une douce chaleur dans les troublés ministères de ton vertige intérieur.
La sauvagerie a parfois des leçons à t'offrir quand elle te ramène aux origines de l'essentiel, chez tes frères de souche au pied de l'arbre qui t'enracine.
A peine un peu de fraîcheur et d'innocence à réserver pour les jours de hasard ou d'incertitude , à la croisée des rencontres autrement qu'improbables qui te rappellent ce que tu semblais oublier parfois.
Tu n'es qu'un gosse mal fagoté.Alors pleure et bien souris à ta frêle boutonnière,
mon ptit bonhomme.
photos: Patrick Lecouffe
Je l'aime bien, ton billet du jour. Mots, image et son !
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