dimanche 9 octobre 2011
j'l'ai lu et ça me va
".../...Pour une certaine extrême-gauche, il est quelque chose de pis au monde que le suffrage universel, c'est la démocratie d'opinion; et bien! Voulez-vous que je vous dise pourquoi le peuple réel- pas vos soldats de plomb idéologiques- est confit en démocratie formelle au point de vouloir choisir lui-même ses élus, plutôt que d'en confier le soin à ses représentants autoproclamés? Parce qu'il en a assez qu'ion le prenne pour un mineur perpétuel, incapable de comprendre ses intérêts véritables en l'absence des notables de la plèbe que vous prétendez être! Avec toute sa balourdise et sa naïveté, le peuple a compris que le suffrage universel, en effet, s'il se limite à désigner les élus sans le droit de choisir les candidats, est un jeu de dupes. et qu'aussi longtemps que la classe politique, de Marine Le Pen à Olivier Besancenot- environ 100 000 personnes, guère plus que sous Louis-Philippe- gardera pour elle le monopole de la sélection des candidats, lui-même ne sera pas souverain. D'où son intérêt pour la peimaire. De quoi meurent donc les partis aujourd'hui? De se vouloir les gardiens exclusifs des haras présidentiels! C'est pourquoi les électeurs de la primaire prennent systématiquement le contre-pied de ce que leur conseillent les appareils. Hier, Ségolène, demain...nous verrons bien!
Allez, bonne primaire, et tant pis pour les bonhommes en pain d'épice des "partis militants"!
Extrait de "Joyeuse primaire" l'éditorial de Jacques Julliard dans le numéro 755 de l'hebdomadaire Marianne
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Excellent, décidemment, j'aime bien Julliard
RépondreSupprimerj'ai été agréablement surpris et heu! légèrement rassuré. Parfois, on se sent moins seul en groupe.
RépondreSupprimerbelle journée
;-)