"Politicien : nom masculin. Se décline plus rarement au féminin.
Le politicien est un individu affublé de toutes les tares du genre humain. Grande gueule et sans scrupule, il se distingue dès l’enfance par sa propension à se placer au devant de la scène, dût-il pour cela écraser tous les camarades qui se mettraient en travers de sa route.
Obsédé sexuel pathologique, le politicien nique tout ce qui bouge. Militante, journaliste, femme de chambre, peu import : tout lui est dû.
Le politicien est menteur et incompétent. Depuis près de 40 ans, il raconte qu’il lutte contre le chômage alors que celui-ci, comme l’insécurité, ne fait qu’augmenter. Le politicien bombe la poitrine au cours de multiples sommets pour sauver la Grèce, qui coulera tout de même.
Le politicien est irresponsable. Il sait qu’on va manquer de pétrole et de matières premières, et que toute croissance va devenir impossible : qu’à cela ne tienne : il fait comme si de rien n’était. Et puis l’environnement, c’est bon pour les campagnes électorales, mais pour le reste, ça commence à bien faire®.
Pendant son mandat, le politicien essaie de faire croire aux électeurs que tout ce qui arrive est de la faute de son prédécesseur.
Le politicien est de droite. Même quand il proclame, pour des raisons purement électoralistes, qu’il est de gauche.
Le politicien aime se faire photographier auprès des grands de ce monde, pour tenter d’en détourner la lumière à son profit.
Paradoxalement, le politicien aime aussi se faire photographier au milieu de pauvres ou d’ouvriers. Il faut dire que ce sont eux qui l’élisent. Il leur raconte qu’il agit dans leur intérêt, alors que durant tout son mandat, il défend éhontément et exclusivement celui des riches et des puissants. Quand une banque défaille, il préfère sacrifier un peuple plutôt que de sacrifier la banque.
Le politicien est clientéliste et pratique le népotisme. Il peut attribuer des appartements de la ville de Paris à des proches, des marchés public à ses copains, des emplois fictifs à ses collaborateurs, des voitures de fonction à ses maîtresses, des sièges de sénateur à un collègue soumis, ou alors installer sa femme ou son fils à un poste pour lequel il n’a pas la moindre compétence ou légitimité. Inversement, il usera de tout son pouvoir pour ruiner la vie et la carrière de ceux qui s’opposeront à lui.
Le politicien aime aussi les riches héritières. Il les épouse parfois. Ou alors si elles sont vieilles, il leur demande des enveloppes, et en échange leur baisse leurs impôts.
Le politicien vit dans les beaux quartiers. A Neuilly, dans le XVIème ou Place des Vosges. Ou les trois à la fois. Mais pour se faire élire, il conserve un pied chez les gueux ou les bouseux (il appelle ça un “fief”) à Sarcelles ou en Corrèze.
Le politicien aime l’argent sale. Celui des dictateurs africains les plus pourris, que lui amène un intermédiaire mafieux. Celui du pétrole. Celui des ventes d’armes. Celui des paradis fiscaux (qu’il prétend combattre alors qu’ils sont plus prospères que jamais)
Le politicien récompense les gredins. Il décore les dictateurs, les porteurs de valises, les journalistes serviles ou les milliardaires qui vendent des médicaments empoisonnés.
Comme jadis les rois, le politicien aime faire la guerre. Surtout quand sa cote de popularité est dans les choux. Et même contre des dictateurs auxquels il vendait des armes et achetait du pétrole, et qu’il recevait naguère à Paris avec une débauche indécente d’amabilités.
Le politicien est un individu affublé de toutes les tares du genre humain. Grande gueule et sans scrupule, il se distingue dès l’enfance par sa propension à se placer au devant de la scène, dût-il pour cela écraser tous les camarades qui se mettraient en travers de sa route.
Obsédé sexuel pathologique, le politicien nique tout ce qui bouge. Militante, journaliste, femme de chambre, peu import : tout lui est dû.
Le politicien est menteur et incompétent. Depuis près de 40 ans, il raconte qu’il lutte contre le chômage alors que celui-ci, comme l’insécurité, ne fait qu’augmenter. Le politicien bombe la poitrine au cours de multiples sommets pour sauver la Grèce, qui coulera tout de même.
Le politicien est irresponsable. Il sait qu’on va manquer de pétrole et de matières premières, et que toute croissance va devenir impossible : qu’à cela ne tienne : il fait comme si de rien n’était. Et puis l’environnement, c’est bon pour les campagnes électorales, mais pour le reste, ça commence à bien faire®.
Pendant son mandat, le politicien essaie de faire croire aux électeurs que tout ce qui arrive est de la faute de son prédécesseur.
Le politicien est de droite. Même quand il proclame, pour des raisons purement électoralistes, qu’il est de gauche.
Le politicien aime se faire photographier auprès des grands de ce monde, pour tenter d’en détourner la lumière à son profit.
Paradoxalement, le politicien aime aussi se faire photographier au milieu de pauvres ou d’ouvriers. Il faut dire que ce sont eux qui l’élisent. Il leur raconte qu’il agit dans leur intérêt, alors que durant tout son mandat, il défend éhontément et exclusivement celui des riches et des puissants. Quand une banque défaille, il préfère sacrifier un peuple plutôt que de sacrifier la banque.
Le politicien est clientéliste et pratique le népotisme. Il peut attribuer des appartements de la ville de Paris à des proches, des marchés public à ses copains, des emplois fictifs à ses collaborateurs, des voitures de fonction à ses maîtresses, des sièges de sénateur à un collègue soumis, ou alors installer sa femme ou son fils à un poste pour lequel il n’a pas la moindre compétence ou légitimité. Inversement, il usera de tout son pouvoir pour ruiner la vie et la carrière de ceux qui s’opposeront à lui.
Le politicien aime aussi les riches héritières. Il les épouse parfois. Ou alors si elles sont vieilles, il leur demande des enveloppes, et en échange leur baisse leurs impôts.
Le politicien vit dans les beaux quartiers. A Neuilly, dans le XVIème ou Place des Vosges. Ou les trois à la fois. Mais pour se faire élire, il conserve un pied chez les gueux ou les bouseux (il appelle ça un “fief”) à Sarcelles ou en Corrèze.
Le politicien aime l’argent sale. Celui des dictateurs africains les plus pourris, que lui amène un intermédiaire mafieux. Celui du pétrole. Celui des ventes d’armes. Celui des paradis fiscaux (qu’il prétend combattre alors qu’ils sont plus prospères que jamais)
Le politicien récompense les gredins. Il décore les dictateurs, les porteurs de valises, les journalistes serviles ou les milliardaires qui vendent des médicaments empoisonnés.
Comme jadis les rois, le politicien aime faire la guerre. Surtout quand sa cote de popularité est dans les choux. Et même contre des dictateurs auxquels il vendait des armes et achetait du pétrole, et qu’il recevait naguère à Paris avec une débauche indécente d’amabilités.
Le politicien n’est pas un délinquant ordinaire. Le délinquant ordinaire est arrêté, jugé, et souvent emprisonné. Le politicien, qui a beaucoup d’argent pour se payer les avocats les plus chers de la place, et beaucoup de pouvoir pour corrompre ou intimider témoins et magistrats, est le roi du non-lieu, de l’acquittement ou de la prescription. Il peut inventer tous les stratagèmes pour échapper à la justice, comme l’immunité présidentielle, la « question prioritaire de constitutionnalité », l’amnistie ou autres foutaises hors de portée du voleur de scooter. Si ça ne suffit pas, il peut envoyer un lampiste au casse-pipe à sa place. Et si jamais la justice le rattrape sur ces vieux jours, il joue la pitié pour faire pleurer dans les chaumières et faire oublier que toute sa vie durant, il a mené un train de vie de nabab et financé en liquide.
Quand on accuse un politicien de malhonnêteté, il parle de fariboles abracadabrantesques, se victimise et hurle au complot de ses ennemis politiques : le politicien n’avoue jamais. Certains politiciens fustigent la malhonnêteté de leurs semblables pour mettre en valeur leur prétendue probité : ce sont généralement ceux qui n’ont jamais été au pouvoir. […]
Le blogueur dit souvent du mal du politicien qu’il décrit comme incompétent et corrompu. Devant les catastrophes électorales successives qui amènent au pouvoir des gredins de plus en plus considérables, il remplacerait même volontiers certaines élections par un tirage au sort. Le politicien rétorque que le blogueur est démago et populiste. Mais une chose est sûre : quelle que soit son imagination, et même s’il est la pire des langues de pute, le blogueur est systématiquement très au-dessous de la vérité le jour où elle éclate."
Politicien qui es-tu?- Enquête de personnalité -texte du blogueur "SuperNo" (jamais content, jamais d'accord, mais toujours prêt à le dire"
note de service: A ne pas confondre bien sur avec l'expression: faire de la politique qui signifie que chacun peut (et devrait) s'intéresser aux affaires de la cité en particulier et du monde en général pour justement ne pas les laisser entre les mains des politiciens...
une info de nos béléscripteurs: le président français serait sur le point de s'envoyer en l'air (libyen) en compagnie de 80 c.r.s.
ah Libye, alibi, quel drôle de nom pour ..."Le ministre de l'éducation nationale Luc Chatel, est un homme entreprenant. il a décidé de réintroduire la morale à l'école, dès les classes de primaire, et il en est très fier.
On pourrait lui faire remarquer qu'il invente l'eau froide. en effet, son prédécesseur, Xavier Darcos, avait déjà remplacé en 2008 la traditionnelle instruction civique par "l'instruction civique et morale". il s'agit donc uniquement d'un coup de com. diversement apprécié par les enseignants, lesquels, il est vrai, ont d'autres priorités en tête, au vu de la situation de l'éducation nationale, on peut les comprendre.
mais après tout, pourquoi pas?
Sauf à considérer, comme certains cerveaux troublés, que la morale est une porte ouvrant sur le corridor obscur de "loerdre moral", il n'est jamais mauvais de rappeler les grands principes, d'évoquer le bien et le mal, le vrai et le faux, ou le respcet des règles -même si certains sont mal placés pour faire la leçon à qui que ce soit.
Reste à savoir pourquoi ce rappel aux normes devrait être effectué à l'école et pas ailleurs; pourquoi on devrait informer les petits sur leurs engagements de futurs adultes, et laisser les grands de l'élite s'asseoir dessus; bref, pourquoi le civisme devrait être appris sur les bancs des classes primaires et oublié dès lors que l'on trône dans les plus hautes sphères de l'Etat, des banques ou des grandes entreprises. De ce point de vue, l'initiative de Luc chatel atteste d'une perte du sens des réalités qui en dit long sur la maladie qui mine l'esprit de la République.
Car, enfin, où est la morale dans un pays où les riches semblent n'avoir que des droits et les pauvres des devoirs?
Où est la morale quand un Bernard Tapie, sponsorisé par la ministre des finances de l'époque, Christine Lagarde, se voit rembourser 407 millions d'euros par l'Etat afin de solder l'affaire du Crédit Lyonnais, dont 45 millions au titre du "préjudice moral", somme qui restera comme le préjudice immoral le plus cher de l'histoire?
Où est la morale quand le CAC 40 joue à cash-cash et annonce des profits records utilisés pour gaver les actionnaires et non pour investir sur le territoire national?
Où est la morale quand l'explosion de la pauvreté est inversement proportionnelle aux fortunes accumulées par les héritiers du haut de l'échelle sociale qui se sont donné la peine de naître?
Où est la morale quand le pétrolier total ne paie aucun impôt en France, alors que le moindre contribuable en délicatesse avec le fisc se fait immédiatement taper sur les doigts?
Où est la morale quand la célébrissime Liliane Bettencourt a un taux d'imposition plus faible que le salarié moyen?
Où est la morale quand les banqueirs ont des statuts de privilégiés des temps modernes alors que les citoyens ordinaires vivent le drame de la fin du mois au quotidien?
Ces moeurs rappellent ce qu'écrivait Victor Hugo dans Ruy Blas: "Bon appétit, Messieurs ! Ô ministres intègres/conseillers vertueux! Voilà votre façon /De servir, serviteurs qui pillez la maison..."
La réalité d'aujourd'hui, c'est que les puissants observent les principes éthiques comme on observe les galaxies éloignées: de loin.
Dans ces conditions, plutôt que de se contenter de leçons de morale à l'école, il faudrait instituer une formation continue tout au long de la vie, avec vérification des connaissances, cours de rattrapage pour les retardataires et tolérance zéro pour les contrevenants."
"Vive la morale! (mais pas seulement à l'école) un texte de -Jack Dion- publié en "coups de projecteur" dans le numéro751 de l'hebdomadaire Marianne
Excellent ! ah, tiens, je partage !
RépondreSupprimerJe dis pareil qu'Anne!
RépondreSupprimerles bons mots sont à tout le monde les mauvais aussi hélas m'nfin ceux-là pour une fois oublions les..
RépondreSupprimer;-)