Il parlait tout seul comme pour s'entendre dire.
Il avait ainsi de la conversation avec lui-même, son double intérieur lâché dans la nature
des ombres de sa nuit.
Pour le JE, il aurait fallu oser un peu plus sans doute...
alors,
-IL -
préférait.
Et ainsi, sa récurrente et excentrique timidité ne l'empêcherait pas d'occuper
à voix basse
les creux du silence.
Il parlait comme un homme à tout faire,
les questions, cent réponses
et tout l'orchestre dans les cordes.
Il fallait bien s'habituer aux intempéries,
ou du moins essayer.
Des mots chuchotés pour l'effet mer
qu'il entendait battre au coeur de la houle,
des mots pour se donner une contenance dans sa pincée
d'existence.
Il parlait seul pour rebondir
sur des syllabes volatiles
qui s"épuisaient à traverser et taquiner les ténèbres et leurs peurs.
savouré chez: "Les amis essentiels"
Beau texte, J.J.
RépondreSupprimerC´est simplement doux, et tendre.
RépondreSupprimerLe Je est un autre dans ces méandres, dans ces questions orchestrées recouvertes de poussière et de peurs subliminales.
Bises.
le jeu du je...
RépondreSupprimer;-)