Si tu vas par là,
quand on met les voiles c'est qu'on n'a pas peur.
Pour le reste, au port,
on s'habille léger
enfin,
selon l'humeur.
A tribord, dans le sens de la marche,
toujours,
dans le sens de la marche.
Ne jamais tourner le dos à la sortie.
A lire dans un vers de marin
posé sur son ancrier.Depuis le début de l'après-midi,
la scène du port me narguait.
On aurait du tout arrêter,
je devais encore travailler le fond
et cela ne servait à rien de s'obstiner ainsi à vouloir faire coller,
un vieux voilier d'opérette de passage avec les fidèles des lieux.
Mon trois-mois barque dit le Pacha en reluquant avec tendresse son verre de Gordon
& MacPhail’s Mortlach,
seule faiblesse acceptée par ses pairs.
Personne d'autre que lui ne comprenait ce que cela voulait dire: "mon-trois mois barque".
et il n'en dirait pas plus,
sauf peut-être certains soirs de grandes émotions
ou il affirmait alors d'une voix fumée au vieux chêne que c'était un code entre lui et Ulysse son bateau,
mon trois-mois barque .
Rien de plus,ni moins,
qu'ça.
Allez, on lève l'ancre...ça fait envie...:)) !
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