Il regarde en face mais ne voit rien d'autre que l'ombre de lui-même
sur une plage inconnue.
Il se dit -aussi- que ces vagues ressemblent aux siennes dont il est venu, un jour.
Quand?
Il ne sait plus.
Il se dit -également- que le temps est à sa démesure, un concept apparent
mais des mots qui s'effacent au bon gré-malgré, du jusant.
Il se dit -quand-même- quelle importance, d'y être ou pas
sur la crête du vivant quand s'estompent les couleurs...
Il se dit -alors- qu'à son tour il aura eu sa chance et les paroles des majuscules
pour peindre quelques fantaisies.
Il se dit qu'il n'a plus rien à prouver.
Avant non plus, sauf qu'aujourd'hui il le sait vraiment,
et maintenant qu'il peut enfin apprécier le décors à sa simple apparence,
Il se dit que si le sable y est,
c'est -sans doute- pour mieux veiller au grain,
qui s'annonce.
photos: Philippe
Très joli, ton texte sur les photos de Philippe.
RépondreSupprimerMerci bcp Anne
RépondreSupprimerles photos sont belles alors j'ai été inspiré..