Découvert à la bibliothèque municipale (que j'aime) dans un ptit bouquin haut comme deux pommes (dont j'ai déjà ici même reproduit quelques textes) où pour la modique somme de huit euros (Vi! parce que celui-là, s'il est encore disponible je l'achète...) on se plonge dans un univers d'ateliers d'écriture à l'heure de l'estuaire Nantes-Saint-Nazaire et qui n'est pas sans rappeler l'architecture poétique d'une certaine internationale situationniste de la grande époque...
"Parce que l'alimentation est autre chose qu'un besoin.
Que seule l'exploitation, la privation de notre temps de vie et la bêtise nous réduisent à nos besoins.
Parce que se nourrir est un art, un artisanat, qui ne peut exister que par la souveraineté sur notre temps.
Créer une maquette comestible de son quartier,
établie en fonction du ressenti des habitants.
Inviter les habitants à répondre par questionnaire ou entretien pour déterminer la liste de saveurs, à incorporer. (questionnaire en ligne)
Amener chaque personne à percevoir autrement son lieu de vie.
Apporter une perception gustative de l'endroit où l'on réside.
Cuisiner le quartier, comme il faut, avec de bons produits.
Bâtir le quartier comestible.
Vraiment.
Le partager.
Lors de la dégustation, demander à chaque personne d'apporter une recette afin d'établir un livret des recettes du quartier.""Manger son quartier"
Guide indigène de (dé) tourisme de Nante-s et Saint-Nazaire
Bureau de la main d'oeuvre indigène
Editions A la criée
y a de l'idée....
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