Sur la grande place rectangulaire
carrément et culturellement d'obédience soviétique
tel que les adeptes du tourisme social sur les bords de la mer noire
envisageaient la modernité dans les années soixante...
Sur la grande place qui voulut se rajeunir,
à force de se prendre les pieds dans ses racines
la piscine centrale non homologuée, nettoyée pour la bonne occasion
faisait briller sa balnéo à remous
-n'est SPA-
et purement décorative
sans doute
tout comme le front de l'estuaire bien proche
où l'on pouvait seulement toucher l'eau des yeux.
Mais pour autant...
il nous donnait régulièrement de ses nouvelles,
et sa dernière cure lui avait été pour le moins profitable.
Aussi,
peut-être qu'un jour , qui sait, on pourrait s'y tremper à nouveau
comme à l'âge des pâtés sur la plage
Sinon!
Ma ville serait t-elle devenue un parc d'attraction?
où les transatlantiques s'envisageraient au musée,
et la dernière -de guerre -
en abri sous-marin
et béton brut de décoffrage comme notre édile en chef l'aimait tant...
et carrément
-le béton-
Sur la grande place qui se mirait au soleil,
l'espace d'un instant d'illusion
il me vient en tête une chanson des années trente
une de celles...
comme
échouée dans le verre portuaire d'un US marine
qui refaisait le monde en deux trois coups de tête de mauvaise bière.
"over the rainbow "
Un peu tristounet ce billet du dimanche, non ? mais, c'est bien connu, "les enfants s'ennuient le dimanche après-midi"....:))
RépondreSupprimermais non j'suis pas triste moé
RépondreSupprimerc'est juste que des fois les mots m'embarquent je ne sais où et après faut ramer pour retrouver la rive
;-)