mercredi 26 janvier 2011

sérieusement drôle



J'ai toujours au moins un... allez... cinq, dix...vingt... articles de retard... "Ah tiens faudra que je lise ça" me disais-je en accrochant un titre à la rétine (mais non ça fait pas mal). Et puis voilà...la revue elle traine un moment en tête de gondole, avant d'être recouverte par une autre plus fraîche, mais aussi... la toile aspirante...et puis tous ces livres et encore la redif à la télé sur les deux trois heures du mat ET ..ce qu'on appelle à  juste mauvais titre "le rien faire" la tête bien en place sur un coussin moelleux, et les neurones gentillement  gigotantes un peu comme si elles s'étaient métamorphosées en petits poissons suceurs de peaux mortes dans le bain de pieds et   résultat: Que du bien ... Cela permet de prendre du recul sur les idées bousculantes, d'en trouver de nouvelles à l'occasion, d'être productif et rentable sans consommer, sans faire gagner du fric à tous les exploitants exploiteurs, en bossant en quelque sorte à son compte et sans faire du tort à qui que ce soit! Bref, tout le contraire des agités guignolos-commerciaux, avocos (cadix) à l'ego plein d'eau  qui essayent de nous faire croire qu'il faudrait leur ressembler (en moins bien forcément...) pour avoir l'impression d'exister... alors que comme disait un philosophe sans le savoir: "Quand je vois votre réussite, j'ai envie d'échouer"

Bref cette "légère" digression...pour revenir à deux articles pas  forcément tout frais mais néanmoins non périssables et concernant par un hasard -bien pratique- deux personnages à mon humble avis -sympathiques-et appelés communément "humoristes".

Le premier (en ordre de lecture) s'appelle Jamel Debbouze, interrogé dans le numéro 3184 de Télérama (et oui je sais certains vont  encore dire que j'ai des lectures bobos,enfin si ça peut les rassurer,  j'ai arrêté Charlie- Hebdo et Libé) et le second c'est Marc Jolivet qui répondait à un journaliste du Nouvel Obs (n°2406) - (Et oui, t'as raison mon pote,  là c'est le pompon ;-) -Voix off-  )

Ce que je voulais retranscrire ce mercredi en fin de matinale, ce sont des passages concernant la politique ,  tout au moins dans le sens "merchandising" du terme. Les prochaines échéances électorales arrivant tranquillement mais surement, on va dans les semaines et mois qui s'annoncent en manger du "MOA JE- du  qui lave plus blanc, du Aie confiance en mes dents blanches et mon brushing,  panoplie  connue,  reconnue, archi-connue  mais toujours bonne  à prendre -n'est-il pas-...des vendeurs de soupe Made in France.
Il se trouve aussi,  que les questionnements de ces deux "comiques" rejoignent les miens et même si je vais aller, comme d'hab.  et en temps voulu, faire le déplacement vers les urnes, ce sera sans doute -comme souvent -pour y déposer  un bulletin de ma confection , tant le menu proposé ne m'inspire pas, pour ne pas dire me dégoûte en ce qui concerne la grande majorité des prétendants avec pour le signifiant,  la parenthèse et la nuance  des extrêmes qui comme toujours se ressemblent/s'assemblent-  exemple: Marine Mélenchon ou Jean-Luc Le Pen dans la version nationale populo mais...forcément   bien payée quand même...le peuple supposé et caricaturé  ça rapporte aussi -sinon on irait voir ailleurs..!


"Je vais toujours voter avec ferveur et, devant l'urne, je ne sais plus pour qui. L'UMP? impossible pour des raisons de santé. Le PS? J'ai trop voté pour lui. Les centristes? ça n'existe pas, c'est comme si dans un match PSG/Marseille, tu étais pour l'arbitre. Les Verts? Pas mal, mais ils n'ont rien inventé. C'est ma mère qui a inventé l'écologie: un bain pour neuf. Le covoiturage: à douze dans une Renault 12. Le recyclage: un cartable pour tous. La phrase de ma mère, c'était: "Eteins la lumière, on "s'habite" pas à Versailles!-Je le sais, Marie-Antoinette, tu te calmes."
Jamel Debbouze "interrogé" par Aurélien Ferencz 

"Je ne suis ni socialiste, ni communiste, ni mélenchoniste. Je suis en phase avec mon public et mes idées: oui à l'Europe, non à Sarko, l'écolo-pipo qui a baisé des gens comme Hulot. Non au psychodrame des écolos. De gauche, oui, au sens ou Bernanos le définissait: le type qui passe le balai en sachant que la poussière reviendra le lendemain, l'homme de droite étant celui qui sous-paie les balayeurs."
Marc Jolivet "confessé" par Jean-Gabriel Frechet

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