vendredi 5 novembre 2010

quand la ville dort

Quand la ville dort ou presque, 
je me fais la conversation sous l'abat-jour.
en me rejouant les mystères de l'ouest, la solitude du coureur de fond
ou encore...
le meilleur des mondes.
Quand la ville dort et reste,
à prendre ses rêves pour des lanternes,
moi je fréquente un peu du lit de l'estuaire.
Il n'a jamais sommeil et son édredon de brume m'emporte dans des chimères,
comme fantaisies de la nuit,
où les ombres révèlent les vérités cachées qui ne peuvent survivre au grand jour.
Quand la ville dort encore
égrainant  ses minutes ,
je me fie à pas d'heure, à l'inconnu renouvelé, au premier chant d'oiseau, au parfum de la grêve...
et  l'intuition d'un laborieux silence.




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