"Dans ses ondulations elle dérange mon coeur qui d'habitude est aussi tranquille qu'un miroir, et cela à cause des terribles événements qui s'annulent à l'intérieur de la lourde masse d'immobilité qu'elle présente.
La mer se précipite dans des cavités: celles des rochers, de l'esprit, du corps...Elle s'y engouffre, et en arrache les croissances tentaculaires de la mort.
Puis elle tire, du ciel, les rideaux, et se douche d'une incroyable luminosité.
Tout se passe entre la mer et moi, sans intermédiaire. il s'agit pour elle d'être à l'heure, toujours, devenant ainsi le temps par quoi nous mesurons nos limites.
Elle a elle-même ses limites intérieures, ses falaises, ses côtes, mais elle est aussi infinie que la ligne d'horizon, qu'elle pousse au devant, et que de nombreux marins passèrent leur vie à atteindre, y aboutissant sans y aboutir."
Magnifiques photos ! et un ciel d'une beauté...wow ! sans compter le texte, bien sûr. Un régal !
RépondreSupprimerMerci beaucoup Anne;
RépondreSupprimerces photos ont été prises hier au cours d'une promenade musardine ( à l'huile?) dans le port et ses à-côtés.
Le ciel était impressionnant -grandiose même- et du coup la lumière donnait à l'ensemble quelque chose de magique mais... il nous a fallu revenir dare dare au bercail les premières gouttes commençant à tomber et Comme la coupe semblait pleine...
dommage pour l'arc en ciel qui était superbe sous les yeux mais...flou dans la boite!
voilà ce que c'est que de se presser;
Bonne journée à toi.
:-)