Condamnation d'un éleveur qui donnait du cannabis à ses canards
Un éleveur de canards qui donnait du cannabis à ses palmipèdes a été condamné jeudi par le tribunal correctionnel de Rochefort à un mois de prison avec sursis et 500 euros d'amende.
A l'audience, cet éleveur à la Gripperie-Saint-Symphorien, un village du marais Rochefortais, a avoué qu'il fumait lui-même "un peu" de cannabis tout en justifiant ses plantations de chanvre indien pour "purger" ses 150 canards.
"Y'a pas meilleur vermifuge pour eux, un spécialiste me l'a conseillé", a affirmé l'éleveur herboriste, sans préciser qui était ledit spécialiste
"C'est sérieux, pas un seul n'a des vers et tous sont en excellente santé", a renchéri l'avocat de la défense, Me Jean Piot, sans parvenir complètement à convaincre le tribunal de l'intérêt pour les canards de consommer de la drogue.
C'est par hasard, lors d'une visite au domicile de l'éleveur après un vol, que les gendarmes étaient tombés début octobre sur douze plants de cannabis et une poche de 5 kilos d'herbe.
Placé en garde à vue, le sexagénaire avait tenté une première fois de justifier de l'usage vétérinaire du cannabis. "C'est la première fois qu'on nous raconte une chose comme ça", ont noté dans leur procès verbal les gendarmes, pourtant habitués aux justifications oiseuses en matière de stupéfiants.
dites donc l'ami Serge, ne seriez-vous pas dans votre période animalière?
RépondreSupprimer;-)
....ceci dit, rien ne prouve non plus que c'est faux, on refuse en France de faire des études sur les propriétés pharmaceutiques de la plante parce que c'est un stupéfiant, et on ne sait de fait quasi rien de plus que ce que les études toxicologiques ont publié !
RépondreSupprimerFaudrait faire des essais cliniques, en effet, et vérifier si oui ou non la plante contient des substances vermifuges et en quelles quantité, avant d'en déduire quoi que soit....en outre, j'aimerai aussi savoir de quelle façon les bestiaux ont pu être affectés par l'absorbtion d'icelle plante, leur métabolisme étant tout à fait différent de celui de l'humain...avant de crier à la maltraitance, il faudrait savoir quels sont les effets réels sur les oiseaux en question....
De sorte que tout ce qu'on peut, en l'état, reprocher à l'éleveur, c'est un manque de principe de précaution ( "dans le doute, abstiens-toi" ), et la détention et l'usage de substance prohibée.
Ce qui n'est déjà pas mal, convenons-en.
Mais quand-même, que la pharmacologie française est timide en matière de recherche sur cette plante, c'est incroyable !