mercredi 17 novembre 2010

il pleut, il mouille




Il pleut, il mouille, c'est la fête à la débrouille.
Quand à frapper du poing sur l'étable et reconstruire un monde à l'échelle de nos désespérances,
en commençant par scier les barreaux bien sur
 au risque de se casser la gueule...
Ou là...
attention,
tu ne pourras pas dire que tu ne savais pas
car
depuis toujours
c'est écrit dans les feintes écritures:
-la lutte déclasse-
et...
la caravane publicitaire  passe.
Allez, s'il vous plait,
Dépéchez-vous il y en aura forcément pour tout le monde,
Il pleut, il mouille, c'est la fête à la magouille
et pour les quelques jurassic constipés qui s'imagineraient que les crédits font chier
qu'ils regardent enfin  le bonheur au fond des pupilles dilatées du consommateur.
Naturellement,
et plus que jamais
-pendant les crises la fête continue.-
 et grâce au Pékin moyen qui s'est fait remonter les bourses, tu peux si tu le veux
toucher Dieu dans le poste à Christ en  liquide.

il pleut, il mouille c'est la la fête à la patouille.
Les deux pieds dedans même
et la tête en pastilles effervescentes
pour rire en société,
et se sentir tellement bien
au milieu du cheptel .
sans soucis, sans soucis
veuillez répéter après moi....




Il pleut, il mouille, c'est la fête à la chtouille.
Dis, ça s'attrape comment?
Eh! Oh! tu veux ptêt que je te fasse un dessin en plus?
Et d'ailleurs puisque l'on parle d'image, rassure-toi, enfin...c'est un exemple, , tu peux traduire par bourdon si tu préfères,
-En cette saison?
Ben oui, un paradoxe (pris au vol)  de plus sans doute...
Une affaire d'automne en somme , dans sa version  plumée- déplumée
Tiens, pour la peine,  lis plutôt ça:

"Maintenant, ce qui serait bien, c'est qu'il y a ait des bonnes nouvelles, pour changer.
Pas juste des nouvelles moches comme des feuilles mortes, ,comme des arbres morts, comme de la nuit morte. On en a un peu marre, de ces nouvelles-là. On se dit qu'on a tout de même droit à autre chose. On n'est pas fait pour l'hiver sans fin, un long hiver de givre, de gel et de noir. Les feuilles qui éclaboussent le ciel de l'automne, le ciel gris, le ciel bas de l'automne, on les regarde comme une promesse.
Parce qu'on a envie d'y croire. Malgré tout, contre tout."
-extrait de la chronique de Alain Rémond - Marianne n°707-



-Sinon, à part ça, tu l'a vu l'autre hier soir  à la télé?
-Non et toi?
-Ben pareil...
Et ce matin  ils annoncent 12 millions de réceptifs devant leur ptit hôtel portatif
Tu crois ça toi?
-Pfff, si ça se trouve , ils étaient 3024 en comptant les déjà endormis ...

Il pleut, il mouille c'est la fête à la queue-nouille

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