mardi 21 septembre 2010

FLORILEGE



Minuscule, indispensable,
à la bonne marche des savonnettes
qui sentent bon
en principe
et font la peau aux prés jugés toujours  bien remembrés.
Dans l'arrière pays qui n'est plus le mien,
au goutte à goutte 
histoire d'être au parfum;
les fleurs s'évanouissent,
les fleurs s'évaporent,
et il en restera toujours une larme précieuse
derrière l'oreille.
Le monde est ainsi fait
au futile indispensable
pour que la poésie sauve
ce qui reste au fond du plat et qui s'attache
à bien faire.
Il y a toujours un jardin
pour qui veut bien s'y sentir.



2 commentaires:

  1. je suis toujours très touchée quand je lis la poésie d'un homme où offerte par un homme c'est la voie par laquelle je peux m'ouvrir et non sortir ma hargne.
    J'apprécie CAR NOUS AVONS BESOIN D'être DANS UNE BELLE VIBRATION envers cet autre sexe, et peu nous offre la possibilité de cette sérénité.
    JE VOUS REMERCIE DES BEAUX Ingrédients QUE VOUS A VOTRE être ET à VOS LECTEURS ET LECTRICES
    MERCI

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  2. Merci...
    beaucoup Frankie pour ces tendres paroles.
    Au delà des différences de l'Histoire des grandes conséquences...
    la poésie, à la manière de chacune et chacun, nous rapproche dans les fragilités dévoilées, les espoirs écorchés,les rêves écornés et l'envie majuscule d'EXISTER
    ;-)

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