résumé des affaires ordinaires

L'heure serait propice dit-on -dans les arrières boutiques - à lever quelques interdits - par exemple- sur les modalités de l'écriture.

Il semblerait en effet que la nuit porte console

et voyelles aussi, bien entendu.

Mais il faut quand même rester prudent .

A force de vouloir tout rentabiliser à coup de statistiques, on en vient à faire des suppositions quand ça nous chante et orienter quelque peu la pensée vers des marécages où elle ne sort -quand elle s'en sort... jamais indemne.

 Regarde, on prête - et pas qu'aux riches- beaucoup de choses à la vie nocturne. Le simple fait -par exemple- de rester éveillé, alors que le bon sens et l'horloge biologique (ou en reconversion) voudrait que l'on soit à l"heure dite -comme la majorité de ses semblables hémisphériques- en train de partager et à la bonne francouette, une certaine horizontalité, serait considéré comme un passage de nuit dite "blanche", alors que, objectivement, et sans avoir à tortiller, en mettant même rapidement le nez et le reste aussi dehors ou juste derrière la fenêtre, pour les plus frileux, vous remarquerez que la nuit en question n'a jamais été blanche, elle serait d'ailleurs carrément plutôt  noire ou presque...

Alors pourquoi toutes ces histoires...

à dormir debout

surtout que personne ne dort debout -à part les chevaux peut-être? et encore quand ils ont le sommeil léger...

On nous ment,on nous spolie disait un vieux disque rayé que personne n'écoutait ou faisait semblant- poliment-mais quand même...

L'heure serait pro pisse, 

tu parles..

c'est juste à cause de tout ce thé ingurgité  pour pouvoir passer une nuit noire heu... mais blanche aussi ,enfin tu connais la musique ou quoi?

Bref, en résumé de mon aventure d'ordinaire, à six heures un car, ce qui est, là aussi, parfaitement stupide puisque nous sommes en horaire d'été et qu' ils ne passent jamais à cette heure là -les cars-

mais passons (ah ben faudrait savoir...)

En résumé disais-je  faudrait ptêt changer le clavier parce qu'il y a des lettres qui accrochent mal, des espaces qui se font la malle, des majuscules ridicules et des accents de sincérité qui laissent à désirer...

"On nait jamais trop prudent" disait un mauvais A-coucheur

en regardant le jour -pas gêné-  se lever sur un mardi mutin.