samedi 17 juillet 2010

OYEZ! OH! YEAH! -chapitre hein?



Un matin, du style... entre loup et chien.
Tu sais,
quand la nuit a fini de piquer tout le drap et se découvre juste un peu, histoire de dire que dans la famille Ying et Yang!  pas bégueule, elle laisse enfin sa place au suivant.
Donc! Comme je te disais; ce presque matin là, la cuisine faisait doucement jouer ses casseroles petit format , les ténors pas les barytons, et en surface d'océan on pouvait humer  dans ses  premiers naseaux frétillants- un mélange de café des hauts plateaux et  à petit glouglou , de chocolat légèrement  amer lissé au lait longuement  frappé et coiffé  moussu et de pain grillé sur tranches, prompt à recevoir un beurre salé  drôlement baratté pour cause de vache musculeuse au pré-
-j'ai dit!
Tout prenait pour ainsi  dire corps, dans l'élégance  discrète d'un nouveau jour, lorsque subitement, par la porte-fenêtre de la cuisine donnant sur la terrasse encore toute humide de sa folle nuit, une lueur - limite violente-  rencontra le carrelage de l'office du  samedi et ce fut  ,comme un éblouissement....
le temps de reprendre ses esprits et  de récupérer le lait qui allait se tirer plein gaz....
et franchement,  à ce moment de l'histoire, il arriva à notre héros -qui ne l'été guère- une aventure que d'aucun d'entre-vous et tous réunis pourraient  reconsidérer et  en résumé d'un lapidaire:
"Ouais c'est ça, et ta mère elle fait des confitures sur Neptune ?"
Devant moi et mes yeux exorbitants  (donc trop chers pour vous) ce qui s'apparentait à priori- (et j'ai bien dit: à priori) à deux gentilles tranches de pain de deux coupées en rondelles de faible épaisseur -mais quand même-s'avancèrent  tranquillement et d'une curieuse démarche chaloupée et  légèrement enfarinée vers le grille-pain qui venait de vomir sa tendre à mie.
Et à ce moment là ,d'une voix flutée , une des tartines, faisant un pas de côté très réussi,  et  regardant dans les yeux le grille-pain- s'il en avait bien sur-  dit à peu près  ceci:  "On peut voir votre chef?"

Ensuite?
...
Et bien, je ne sais plus vraiment... tout s'embrouille  encore dans ma tête, la seule chose dont j'étais à peu près sur, c'est que nous étions le samedi  17 juillet et que dans à peine une heure trente j'étais  en vacances pour un mois tout cru....
Et puis, 
rien ne semblait avoir troublé la cuisine ou chacun était à sa juste place,
ou alors peut-être, ce morceau de papier quadrillé posé près du grille-pain et  que je n'avais pas remarqué jusqu'alors,
et sur lequel je pu lire:
"il faut prendre aux gens ce qu'ils veulent bien donner et non pas désirer ce qu'on croit qu'ils deviennent"
... 



2 commentaires:

  1. Sybilline, cette phrase sur papier quadrillé....Bonnes vacances alors J.J, j'espère que tu vas bien t'éclater et t'en payer une bonne tranche ! Contente pour toi !

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  2. merci bcp Anne, ce seront des vacances estuairiennes pour cause de crise conjoncturelle... mais qu'à cela ne tienne, l'on profitera d'un espace somme toute loin d'être désagréable!
    :-)

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