Un mercredi béni des taureaux , enfin dans l'immédiat par ceux de Catalogne où le parlement doit décider aujourd'hui même du sort de la corrida. Vous savez cette boucherie instituée en activité artistique par certains.
J'avais raconté dans un précédent mais lointain papier ma rencontre avec un directeur d'arène languedocienne. Le monsieur beau parleur et poète à ses heures m'avait été présenté par des ami(e)s journalistes qui tenaient à tout prix à me convaincre de l'aspect éminemment culturel et positif de cette discipline, si prisée dans certaines régions. Mes amis ne ménageant pas leur ardeur -miltante- m'avaient également présenté la première femme toréador afin de bien montrer l'ouverture d'esprit de ce milieu dénoncé, à tort bien sur... comme complètement machiste alors que, hein(g) les nanas aussi pouvaient en avoir- des choses- où tout au moins les découper à la fin du pestacle! ollé!
Je tiens à dire, enfin à répéter, que ces deux entretiens- somme toute- sympathiques même s'il furent résolument marqués rapidement -et ce malgré la bonne volonté des uns et des autres- par une incompréhension réciproque...ne parvinrent donc pas à me faire changer d'avis sur l'aspect, j'ose le dire... sordide, vulgaire et répugant de la chÔse- Je ne suis pas non plus, un inconditionnel de l' excision , et autres joyeusetés traditionnelles, qui sont également chez certains des pratique d'ordre culturel, rituel, coutune et j'en passe...tout comme l'on présente chez les aficionados, la corrida..
.Ah oui mais là c'est pas pareil répondit l'écho!
M'enfin bref si ce soir, on apprend que la catalogne a vité de son territoire national cette engeance, je me dis que cette journée aura fait un ptit pas vers la lumière, qui est comme chacun sait à l'opposée de la barbarie- même si certaines activités -pour tromper leur monde- se font en plein jour en plein soleil et dans des costumes pailletés.
Et puis si ça passe, cela pourrait bien, avec un peu de chance faire" boule de neige"-heu! l'expression n'étant pas tout à fait de saison- nous dirons plutôt jurisprudence dans notre sud à nous où des députés (tout bords confondus) essayent également de faire interdire la corrida toujours tolérée (et parfois encouragée) au nom -je cite- d' "une tradition locale ininterrompue"
oui, oui, c'est cela, vous n'avez pas rêvé il y a bien "pue" à la fin....Au fait, et pour faire un lien avec ce qui va suivre, comme on s'en serait douté... le grand commercial en ray ban de la maison France aime beaucoup la corrida, beaucoup plus en tout cas que la Princesse de Clèves... on ne sait pas si c'est à cause de la taille des toréadors ou de leur costume moule frite bite, mais l'homme qui se la joue popu quand ça lui chante doit se dire que ça fait plus viril que les films d'art et essai.
En tout cas, ce personnage "so typical" et que le monde nous envie est venu il y a peu, en coup de vent et histoire -comme d'ab.- d'en brasser beaucoup, à la rencontre du peuple en bleus de chauffe de notre modeste bourgade. Cela fait toujours sympa et proche des gens sur la photo et puis... "parole ,parole..., encore des mots, toujours des mots"la suite racontée chez: SarkoFrance
envoyé par Fifimaga
J'aime la corrida. Ce n'est pas une question de spectacle, de boucherie, et je ne sais quel argument l'on pourra me servir pour m'obliger à changer d'idée sur le sujet. C'est une communion, à laquelle les non afficionados n'entendent strictement rien. Et j'en ai marre de devoir justifier cet amour pour la corrida face à tous les bien pensant, qui luttent pour qu'on interdise ce spectacle soit disant barbare, alors qu'ils autorisent en se taisant les abattoirs français à perpétrer des massacres quotidiens...
RépondreSupprimerEncouragent en consommant de la viande de supermarché les agriculteurs à faire de l'intensif sans le moindre respect pour les animaux...
Bref.
Ce n'est pas grave, après tout. Il est bien des désaccords à la surface de cette planète qui ne nous empêcheront pas de coexister dans le même univers, après tout.
Il y a moyen de "respecter la tradition", (héritée, voyez si c'est moderne, de jeux qui avaient cours en Crête du temps du bon roi Minos).
RépondreSupprimerIl y a moyen dis-je... au Pays Basque,les courses de vaches landaises font quand même courir le risque de quelque bleus pas graves puisque les cornes ont des "bouchons" et au moins toutes les vaches sortent vivantes de l'aventure.
On peut donc perpétuer les traditions sans pour autant les ensanglanter...
Alma
J'ai bien aimé la fin du commentaire Tsuki ;j'y souscris de bon coeur.
RépondreSupprimerPour le reste, il y a bien sur beaucoup à dire sur la manière dont on traite les animaux en général et ceux de boucherie en particulier...
et cela renvoie bien sur chacun vers ses responsabilités souvent noyées dans : on ne m'avait pas dit ou je ne veux pas savoir...
en ce qui concerne la "communion", depuis que je ne suis plus pratiquant, c'est un concept que j'ai un peu du mal parfois à assimiler....
;-)
j'ai habité un village gardois Pomme où l'on pratiquait le lâcher de taureaux aux cornes emboulées -abrivado- ou encierr.C'est vrai qu'il n'y avait pas de mise à mort, seulement des taureaux encadrés par des chevaux entourés de jeunes hommes vêtus de blanc et essayant d'approcher les bovidés énervés par la clameur. J'ai trouvé cela "un peu" violent mais comme dit très justement Tsuki je n'y entend rien
Bin moi, ça me réjouit que ce soit enfin interdit chez les Ibères ! (car la corrida, qu'on se le dise, ne passera pas l'Ibère ! haha ! nul...) - et vivement que le soit ici ! m'étonne pas que ça plaise au nabot, tiens, ça doit flatter ses instoincts refoulés, à ce sanguinaire......
RépondreSupprimeret oui Anne c'est bien connu l'Ibère est terrible
RépondreSupprimeret pendant qu'on y est dans l'humour à deux pésètes..;
les espagnols sont gnols et les portugais sont gais..;
(bouh j'ai honte)