mardi 20 avril 2010

COME DI




Comme je le suppose cet  enfant dans sa bulle
dans son espace qu'il se découvre vital entre les remparts construits avec les mains de sa tête.
Comme je le sens ce mal à respirer
et le besoin d'économiser l'oxygène 
et même... de le purifier pour ne pas qu'un ailleurs  forcément suspect le contamine.
Comme je l'entends cette peur du vide, ce vertige de l'immense univers aussi bruyant qu'hostile.
Et tous ces gens où vont-ils? pourquoi ils me regardent? C'est quoi leur idée?
Pourquoi ne répondent-ils donc  jamais aux questions que je ne pause pas mais qu'ils pourraient entendre quand-même s'ils le voulaient... un tout petit peu.???..... 
ET au lieu de cela... sourire avec un air d'effrayé qui me fait peur...encore une fois.
Comme il me font mal son rire écorché des chairs à vivre et la lave qui coule dans ses déveines.
Comme je les touche du bout des ongles, les frontières de sa solitude qui enferment le désigné volontaire du pas d'autre choix ou mourir quand même.

Comme je voudrais lui dire... qu'enfant j'avais aussi la mienne... de bulle... 
Bien sur, elle était différente dans ses battements de couleurs et même sa définition était tout autre ...mais au bout du compte des centimètres qui la composaient elle prenait sens tout autant d'une déchirure qui lui serait fatale...
A moins que...
A moins que,
JE n'en décide autrement le jour où IL  n'aurait plus peur...
Non, c'est  même pas juste, le jour  ou "JE" saurait que les autres aussi ils ont des peurs de  vrai-semblable  qu'ils camouflent en  plein de raisonnements, en gestes collectifs , en code du vivre ensemble, en névroses légales...en battements d'ailes  et de rêves ...en plaisirs submrersibles et  bouts de sparadraps qu'ILS se collent sur l'àme du fond;
et qu'au fond,... y a pas d'autre choix qu'exister  tous -ensemble- tout seul - COMEDIENS -ou disparaitre très vite  sur une belle  pirouette, 
peut-être,
mais sans les cacahuètes...
à partager,
qu'on ne donne pas aux enfants pour pas qu'ils s'étouffent...
mais comme  TOI  t'es drôlement  grand
Alors...





"Guardali, dai treni in corsa si sbilanciano
in cannottiera ti sorridono
come di, come di
come di, come di orchestra illusa a Napoli
e poi sgridata a Minneapoli
come di, Comédie
la comédie d'un jour, d'un jour de ta vie,
la comédie, la comédie
Ma cos` la luce piena di vertigine,
sguardo di donna che ti fulmina
come di, come di
come di antica amante vista a Napoli
con lontanissimi binocoli
comédie, comédie d'un jour
la comédie
Parlami, dunque il ricordo si semplifica
nel suono dolce ed infelice, qui,
come di, come di, come di

come di, come di orchestra che precipita
in un ventilatore al Grand-Hôtel
comédie, comédie
la comédie" -Paolo Conte-

1 commentaire:

  1. y a tellement de bulles qu'on se construit - pourquoi donc avoir peur de celles des autres ?

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