J'ai des envies de très port,
d'enfumés bistrots, les orteils pris dans l'eau-salée-
de tables lourdes et boisées,
ornées de cartes étranges
et
improbables,
sur lesquelles, tous sexes confondants, l'on referait le monde
dans de délicates et tonitruantes chimères,
des impressions du moment aussi justes et perfectibles qu'une existence fragile
aussi propices à la déraison, aux chants beuglés,
au solo trémolo qui fait éclore de lourdes larmes
au buriné marin, revenu du tout et de rien.
"In dublin's fair city"
J'ai des envies de Vent
qui décoiffe de blanches crinières,
de ride traçant sans vergogne son chemin de vie;
de moitié de chacun reliant sa chacune
et toutes combinaisons dehors,
sans aucun droit d'auteur
prenant son impossible double par le cou
pour
lui susurrer dans l'oreille, des inventions notables,
de franches fragilités,
à ne plus faire la cour,
quand l'espace est immense
et
qu'il reste plutôt, à conquérir le devoir de se tromper
d'effacer le catalogue des vérités convenues
et
de ne posséder
au final
que des envies d'être
bien
et là
ensembles.
Au jeu
des
sans gagnant, sans perdant
mais
où toutes les grâces
seraient permises.
un beau texte
RépondreSupprimerbravo
merci Hamid!
RépondreSupprimer:-)
J'ai des envies d'une vie de rechange, parfois...
RépondreSupprimercertains pensent qu'on en a plein d'autres des vies, seulement si j'ai bien compris elles ne seraient pas forcément de rechange mais plutôt dans le "comique" de répétition; Dans la mesure où tant que tu n'as pas réussi à régler certaines affaires de l'ordre du personnel et bien elles reviennent toujours, maquillées peut-être mais pourtant ce sont bien les mêmes!
RépondreSupprimerdamned! c'est bien compliqué..la vie!
;-)
;-)