lundi 8 février 2010

des vagues à l'âme

Quand lundi prend la plume
d'un oiseau majuscule
qui flottait sur sa vague.
Il frissonne à la brume
en rêvant dans sa bulle,
dessus un terrain vague.

Aucune n'est identique,
mais toutes se rassemblent
pour jouer en tragédie
l'acte deux, pathétique
en problème des ensembles,
voué aux insomnies.

La rime est laborieuse
sur ce début de semaine
et feint de ne pas voir
la tempête qui s'amène
là-bas! Sur  l'horizon
que l'océan malmène.

Irais-je en poésie
comme on part au couvent
prisonnier de la nuit,
de ses  sables mouvants
et écrire sur la plage
Alexandre!, mon grand.

Les mots se débarbouillent
à l'air salé du vent,
la phrase est niguedouille
et se prend une tasse,
comment dire...?
gentiment.

2 commentaires:

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