Chaque jour apporte sa charretée de "bonnes nouvelles" par l'intermédiaire de ces messages et liens divers envoyés par vous z'autres collègues blogeurs (ah si on m'avait dit qu'un jour on s'appelerait ainsi...) ou non, habitués des grands espaces de la toile et parfois ou par hasard de mon île bricolée;
ça bouillonne terrible dans le grand chaudron des idées, les colères sont franches et sans doutes aussi de temps en temps légèrement désabusées. C'est que, bien sur -vous connaissez le truc- suivant comment l'on regarde le flacon, il est à moitié vide ou... plein, et ainsi, nos rêves, nos espoirs, nos envies de changement et nos croyances, puisqu'il s'agit bien de cela n'est-ce pas... que cela puisse aller mieux un jour, pour tous ou presque- tant qu'à faire, sont à l'échelle du baromètre, du minuteur pour la cuisson des oeufs et de ce qu'on peut déduire du fond de la tasse une fois bues toutes les infos, les données, les analyses et tout ce qui fait notre quotidien de citoyen éclairé par le soleil en plein gueule.
L'âge aidant (enfin celles qui restent) il est convenu de constater que la pendule ne fonctionne plus du tout de la même manière qu'avant- pour le avant, chacun à sa définition bien entendu- mais on s'accorde quand même et généralement à dire un truc du genre: Boudiou et nom d'une tranche de kig ar farz j'ai pas vu le temps passer, à adapter naturellement suivant les diverses sensibilités.
Bref, alors que le jeune, dont nous fûmes il y a peu , en dépliant sa grande longueur sur le canapé se dit "putain! trop pas jm'enmerde " (ou une approximation du genre), nous autres "les vieux" sommes déjà rendus aux humeurs du mois d'août alors qu'on sortait à peine de la galette des rois, et du coup, avec tout ce qui se passe on finit par se demander s'ils nous ont pas changé également le calendrier des postes, en réduisant vite fait en douce quelques journées...
Mais de quoi vous plaignez-vous? disait l'éloquent et surchargé pondéral sénateur en direct de sa travée du Luxemboug, on vous prépare avec les potes de chambrée, pour les prochaines vacances justement une ptite loi du derrière des latrines de l'Elysée, concernant l'allongement du temps de travail . Vous allez pouvoir enfin apprécier à leurs justes valeurs les langueurs du temps- et à l'image -par exemple-de ces actifs et toujours dynamiques -et youpi- septuagénaires britanniques qui vaillamment font à ptits pas,des ptits boulots pour un ptit salaire, vous aussi, très bientôt vous aurez la chance de vous sentir utiles plutôt que rester à rien foutre et à dépenser au lidl des jeunes, le minimum vieillesse.
Les idées saugrenues de quelques allumés des siècles passés concernant la solidarité et le partage des richesses sont au nom du progrès de mes bourses et de mon cake 40 tout à fait déplacées et entre nous soit dit complètement ringardes.
Nous voulons des pauvres modernes, des qui crèvent en disant: merci mon bon maître.
Depuis une vingtaine d'années, à coups de grandes messes mondiales et coulisses comprises (FMI,OMC...) et également avec l'aide d'experts en baratin , d'économistes, de politicouilles aux ongles propres (de droâte comme de gôche (avoir plusieurs marques, c'est mieux pour booster les ventes), de journalistes accrédités aux miettes de ptits fours... bref de la jet set du marché sur les os, se prépare de façon professionnelle, la mise au pas et à l'index de la masse laborieuse qui n'est qu'une marchandise et comme telle s'achète, s'utilise et se jette.En ce qui concerne son environnement immédiat tout est également consommable, et c'est donc la loi de l'offre et de la demande qui primera. On peut dire qu'aujourd'hui nous y sommes presque, les derniers bastions d'irréductibles gauloiseries vont finalement tomber -l'école, la santé, la culture, les transports publics..d'ailleurs ce machin "public" il faut tout de suite que vous enleviez ce vilain mot de la bouche, maintenant on dit: PRIVE.
et pour bien que vous l'appreniez vous allez vous serrer la ceinture
en vous privant justement
ah! ah! ah!
allez répétons tous ensemble:
trois, quatre:
- privé de retraite
-privé de culture
-privé de soins
-privé d'information
-privé de transports
-privé de liberté
-privé de dignité
-privé de logement
-privé de chauffage
-privé d'eau...
vous rallongez la liste comme vous voulez...
Mais comme il est hors de question de se laisser abattre sans l'ouvrir encore et toujours, et que vos mots sont de magnifiques et gentils (parce qu'il ne s'agirait pas d'être méchant en plus) pieds de nez à l'hypocrisie, à la bêtise, à l'inculture, à la mocheté ...je lance présentement un pont d'arc en ciel entre l'estuaire et le Berry pour faire un ptit coucou à Anne et son arche de noë, elle qui raconte si bien ses histoires de Vie, des histoires de gens debout, à ne jamais devenir chèvre (quoique...),
Et puis, pour ne jamais rester sur la touche et lettre morte, et même si des fois on se dit -fatigué- que ça ne sert à rien, ben c'est comme les manifs quand y'en aura plus ça sera pire, croyez pas? Voici donc une pétition envoyée par Serge, pour la défense de l'hôpital public, mais si je vous assure ça existe encore et l'on trouve même parfois des chirurgiens qui ne vous opèrent pas avec des dessous de table, c'est dingue non? (au fait Serge pour les articles c'est quand tu veux....feignasse va!)
Allez, ne nous arrêtons pas en si bon chemin, encore de la pétitionne qu'elle est frâicheu , cette fois c'est pour se battre contre le projet darcos (en minuscule ça suffira) de mise à mort de la médecine du travail (sont pas députés ceux-là), c'est ici que ça se passe.
le presque mot de la fin entendu ce jour à la radio:
"nous sommes dans la merde jusqu'au cou, c'est pourquoi nous marchons la tête haute" Dario fo
et pour conclure en beauté (enfin!) une autre sortant de la bouche d'un sénateur um en piste
"les marché financiers, c'est le thermomètre"
(voix off- "et on l'a dans le cul")là dessus je vous tire -pour l'instant- ma révérence, j'ai une sieste sur le feu!
Oh là là ! chuis toute rouge de confusion ! Merci, J.J. !
RépondreSupprimerles pétoches, moi je les ai même pas de les signer ! allez les autres, on clique, on clique, et on agit ! banzaï !!!
vaut mieux signer que se signer, n'est-il pas?
RépondreSupprimer;-)