J'ai souvent un peu de mal avec les occasions qui comme leur nom l'indique sentent le réchauffé.Le comique de situation, l'amant en caleçon dans l'armoire avec ses accessoires et qui serait sensé faire rire sur ordre, ben ... au contraire,je trouve ça franchement triste, voire affligeant.
Tous les deux trois mois et même parfois ça se bouscule au portillon, nous avons droit aux dates anniversaires, à la surprise sur commande, le plaisir convenu et ses commentaires tout autant .
Vous me direz, c'est sans doutes une façon de rythmer l'année entre les soldes et le maillot et puis ça fait tellement plaisir à l'amicale des épiciers réunis-allez vous achèterez bien pour votre aimé(e) un bouquet réfrigéré et camionné depuis les Pays-Bas ou alors un peu de "sent bon" , une goutte derrière chaque oreille et... Ô voui! là aussi pourquoi pas, après tout c'est dimanche.
N'oubliez-pas non plus le diner réservé en chandelle tête à tête. C'est promis Bibiche, ce soir tu feras pas la vaisselle...
L'amour programmé, il y a des rues pour cela voyons... mais ne vous y trompez pas, je ne suis pas ici en croisade et surtout ne comptez pas sur moi pour en dire du mal, je respecte grandement les courtisanes, Grisélidis et toutes les autres moins célèbres, et l'Etat franchouille hypocrite et maquereau qui dans sa dernière gaudriole veut éduquer la marmaille au civisme braillard du sang impur qui abreuve ses vieux vinyles, en imposant un bout de trottoir rabâché tout en détournant bondieusement le regard, pue la vulgarité majuscule.
Mais, encore une fois je sens bien que je me disperse, je m'égare, je m'écarte, je m'éparpille...Comme un pigiste que je fus au siècle dernier.., je remplis les blancs et ainsi les lignes et l'on pourrait comme cela penser que je calcule l'espace pour qu'il rapporte le mieux possible.
Mais pas du tout, que je vous dis (et hier non plus), c'est mon style très personnel (et chiant aussi peut-être..) qui veut que je prenne les chemins de traverse, alors que l'auditoire piaffant d'impatience crie: Au fait, au fait!
Mais justement j'y suis -aux fêtes- De qui que quoi, croyez-vous donc que je vous parle depuis tout à l'heure? Ben justement, si vous aviez suivi au lieu de papillonner je ne sais où... j'vous cause des sentiments convenus, des je t'aime moi non plus sur commande et emballés c'est pesé.
Dimanche c'est l'autre guignol de cupidon avec sa ptite jupette qui sera à la fête mais ensuite, on va se payer, après les cloches qui sont pas toutes à Rome, l'artillerie lourde pétainiste et sa fête des mamans, puis celle des papas et pour rallonger le brouet , nos épiciers vautours et toujours à l'affut nous ont trouvé les grand-mères, les secrétaires, et bientôt les prématurés, les grabataires et pour quoi pas les sans-papiers, hein(g)?..
Hou là! C'est ptêt pas une bonne idée, eux ils sont à la fête toute l'année et puis avec les nouvelles mesures que nous prépare le kamarade ministre -socialiste-national - c'est pas prêt de s'arrêter...
Bon ben
pendant que j'y pense
bonne fête les amoureux
(quand même, j'voudrais pas me fâcher (aussi) avec la diaspora gay, hu!hu!hu!)
(quand même, j'voudrais pas me fâcher (aussi) avec la diaspora gay, hu!hu!hu!)
et puis positivons
nom de dion
car,
pendant ce temps là
"s'foutent pas sur la gueule"
les gens!
les gens!
et
c'est déjà ça de gagné.non?
Grisélidis n'était pas une courtisane, mais une épouse respectable, devenue symbole de soumission et de fidélité à l'époux, qui était , lui, nettement moins respectable (du moins à mon sens).
RépondreSupprimerIl est vrai qu'en ce jour de Saint-Valentin, on devrait aussi fêter les grandes courtisanes..
Allez, un toast à Ninon! (de Lenclos)
P.
Bien épluché J.J, le marronnier ! avec brio; dirais-je même ! :)
RépondreSupprimerune Grisélidis pouvant en cacher une autre, jz voulais parler non pas de la bergère mais de Grisélidis Réal, péripatéticienne, écrivaine, conférencière, prof de fac...
RépondreSupprimergrande dame décédée en 2005