A coup de "crayon de colère" ( jolie expression entendue ce matin sur france-inter) j'ai des questions à toutes vos réponses.
Le pouvoir qui impose, gère sa légitimité présupposée comme s'il s'agissait de situations d'Urgence sanitaire.
Il répond ainsi à la demande générale et c'est d'ailleurs sur ce constat "imparable"qu'il assoit son raisonnement public.
Tout fait divers d'ampleur nationale, par la volonté des médias, devient un problème collectif qui amène d'y trouver rapidement une réponse adaptée, non pas au problème qui n'est ici qu'accessoire, mais au questionnement du groupe majoritaire, et pour être plus juste: -aux questions offertes à la réflexion par l'exécutif-
A moins d'être complètement inconscient et si peu professionnel, je ne pense absolument pas que nos représentants des urnes le soient, ceux qui connaissent un tant soit peu le -mis en scène- problème, savent que la réponse unique et urgente est un cas d'école de ce qu'il ne faut absolument pas faire , pour essayer de comprendre et gérer le problème du mieux qu'il fallut pour l'ensemble. Mais encore une fois, ce n'est pas si j'ose dire, et tant tous les sens du terme, le problème de ceux qui vont apporter une solution. Le Leur existe mais il est tout autre, il s'agit de trouver une solution à la question, pas à la réponse, et de surcroit, faire en sorte de cette façon, qu'on ne se la pose plus longtemps la question, que l'on passe vite à une autre, mais tout en ayant le sentiment qu'on y a répondu.
Fort heureusement n'est-ce pas, il y a des écoles pour cela. L'éducation est ainsi faite dans notre espace démocratique, que pour chaque besoin prédéfini en chaque strate de la société socio- multiculturelle, le service rendu est adapté au niveau requis. On apprend ce qu'on a besoin d'apprendre et ainsi l'on pose les questions qu'il est légitime dans sa situation de se poser, tout en acceptant la réponse apportée. Bien sur, il y a souvent des couacs dans la machine et tout le professionnalisme et plaisir subtil de nos examinateurs de conscience sera dans leur grande virtuosité à jouer de la trousse à outils.
On nous apprend ainsi à penser dans l'Urgence, ce qui naturellement à moins d'être pompier devant les flammes ( sauf que là aussi, en général , on réfléchit avant d'agir...) n'est absolument pas indiqué pour avoir un raisonnement intellectuel cohérent et susceptible d'entrainer une réponse adaptée. Mais, on ne le dira jamais assez dans la bouche et les actes du politique qui finit en Cien , le but n'est absolument d'aider la collectivité à son mieux être , mais non, voyons, il s'agit tout d'abord de durer, le pouvoir à ses charmes n'est ce pas et tous frais payés en plus ... et ensuite évidemment -et l'un ne va pas sans l'autre-de faire croire qu'on s'occupe de vous et de vos problèmes en faisant le plus de vent possible et en utilisant un outil magnifique et performant appelé -communication-
On peut noter que nos gouvernants du moment excellent dans la discipline et que si demain matin vous avez le malheur de vous casser le col du fémur en glissant malencontreusement sur une grenouille qui passait par hasard à ce moment là devant votre porte; en supputant que votre quotidien régional en cause, vite repris en cela par les médias nationaux qui feront naturellement appel à des spécialistes, consultants en amphibiens, pour élever le débat...Rapidement le gouvernement par la voix de son ministre des faits divers concerné fera rapidement -car il y a Urgence n'oublions pas- une proposition de loi pour imposer au mieux un couvre feu aux grenouilles, le débat s'ouvrira ainsi après autorisation dans la vox populi pendant environ une semaine -plus, cela ferait trop- jusqu'au prochain problème qui bien sur ne tardera pas à pointer le bout de son nez...
J'adhère totalement à ta réflexion. Tu prends quoi? ça a l'air pas mal, space.
RépondreSupprimerSerge
Complètement d'accors, encore du grand J.J. !
RépondreSupprimer;-)
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