mercredi 13 janvier 2010

quand une bougie


"Quand une bougie éclaire la nuit
quelle que soit la quantité de cire
la flamme est toujours la même"

Dans la  pénombre qui me porte vers la gare, alors que j'essaye tant bien que mal de me protéger d'un vent cruel qui fouette le visage, à la lumière fadasse d'un réverbère brillant de givre, sur la porte bleue d'une maison endormie, je découvre ces quelques mots et... magie d'une flamme se frottant à  mon imaginaire, soudain je ne sens presque plus la morsure du temps.
On pourra bien bâtir des tours de baby-lone afin de vérifier   les théories  multiples sur la mégalomanie ou les lois de l'apesanteur. On pourra sans doutes aussi, encore et toujours, envahir l'espace médiatique de sa suffisance. Face à l'angoisse d'exister multitude, des hommes qui veulent à tout prix se faire connaitre en individuel , une phrase à priori insignifiante et dérisoire à l'échelle de la toute puissance supposée des caractériels qui nous gouvernent, par sa simplicité, que dis-je sa puérilité met comme on dit,  une bonne claque aux mauvaises odeurs.

photo: Patrick L.

3 commentaires:

  1. lueur, chaleur, coeur, bonheur...heu...c'est où ? Ah oui, ici , sur terre!!!

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  2. J'aime bien cette petite phrase, aposée sur une porte qui accroche au passage....simple et vraie, comme ça.....

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  3. vVui c'est bien par ici que cela se passe comme une petite fiole d'huile essentielle de vie...
    et bien sur je ne peux m'empêcher de penser à la chanson de Brassens "ce n'était rien qu'un...etc etc. comme quoi c'est fou ce que l'on peut faire avec notre petit "pas grand chose" personnel...
    :-)

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