il faut trier ses déchets nananère...

C'est normal, il faut trier ses déchets, et d'ailleurs c'est ce que chacun, prenant conscience de son impact sur l'environnement s'efforce à faire avec bien entendu le soutien des organismes publics responsables...

ça c'est pour la face visible de l'iceberg, le politiquement correct et puis il y a la réalité à l'échelle de nos gouvernances, nettement moins responsable...

d'ailleurs pas plus tard que lundi dernier le journal libération nous apprenait que concernant la gestion des déchets nucléaires produits par nos centrales EDF -cocorico bien de chez nous qu'on est plus fort que tout le monde...ah vos souhaits! merci- et bien une partie de ces encombrants déchets n'était pas recyclée mais plutôt entreposée chez les russes et de préférence en plein air puisque c'est meilleur pour la santé le grand air...

Ben quoi, ils ont l'habitude-les russes- des dommages nucléaires collatéraux- et puis si ça peut leur faire un peu de sous non? Ah franchement c'est pénible de toujours chercher la petite bête partout d'ailleurs t'es bien content d'avoir de l'eau chaude et le chauffage hein t'y penses, écolo de mes deux...

Mince alors, c'est pas de chance, allo monsieur le ministre faîtes moi interdire ça tout de suite...ce soir à 20h45- la chaine de télé ARTE une des rares chez nous pour ne pas dire la seule (peut-être parce qu'elle est transfrontalière) à ne pas manger dans la gamelle d'Areva EDF et autres sectes de l'Etat nation franchouille- nous propose un documentaire au nom évocateur: "déchets- le cauchemar du nucléaire".
Pour la petite histoire, après de nombreux et difficiles mois d'enquêtes, le budget du film est de 550 000 euros, par comparaison le budget de la comm. d'Areva pour sa seule usine de la Hague s'élève à 2 millions d'euros par an et EDF et Areva réunis pour le meilleur et pour LE PIRE afin de nous faire avaler la pilule (d'iode?) achètent chaque année 100 millions d'euros d'espaces publicitaires.
Comme disait je ne sais plus qui, il y a quelques années: le nucléaire en France -qui n'a rappelons-le aucun équivalent sur le reste de la planète- "c'est le zizi du président". (passés présent et sans doutes hélas à venir).