mardi 25 août 2009
les derniers jours d'une daube
On aurait pu penser que ce n'était pas la saison et bien si figurez-vous.
Hier, j'ai vu, de mes yeux vu-un navet- et un gros en plus. il s'est matérialisé sur un écran de cinéma et sous le titre "les derniers jours du monde".
Quand je pense qu'il a fallu qu'ils se mettent à deux -les frères larrieu- pour produire une pareille insignifiance...
Et ce qui fait râler, outre le fait qu'au prix grand luxe du cinoche, on a pas forcément envie de gâcher, c'est que, il y avait,à priori , tous les ingrédients pour que ce soit un film sympa, intéressant, agréable à regarder quoi! et en tout cas pas les deux heures et des broutilles à se demander quand est ce que ça commence...
La bande annonce vue quelques semaines auparavant était du genre bien ,alléchante et heu! attrape gogo que je suis-grrrr-avec une belle brochette d'acteurs- Mathieu Amalric, Catherine Frot, Karin Viard, Sergi lopez- les dialogues sont tellement nuls qu'on a l'impression qu'ils jouent mal, les pôvres ils sont pas aidés non-plus, enfin flute, z'étaient pas obligés de s'exprimer là dedans.
Ah dame, on sait ce que c'est, des traites à payer, la toiture à refaire...
Pour tout vous dire, le moment que j'ai préféré dans le film, et c'est bien le seul, c'est la chanson de la fin. Forcément c'est Léo ferré qui chante -" ton style, c'est ton cul"
Et faut dire que du cul -soft- il y en a dans le film, on se demande même si ce n'est pas l'idée d'une hypothétique fin du monde due à on sait pas trop bien quoi, qui les rend si excités, nos protagonistes. Et vas y queue je te avec un mannequin au jeu aussi plat que sa charpente, et rebelote avec la bibliothécaire, et dix de der avec la fille du copain, sans parler de sa femme pour les questions subsidiaires, la partouze chicos au château et je suis sur que j'en oublie.
Et à part ça, ben rien! on sait pas, on comprend pas ce qui se passe.On a des suites d'images collées les unes aux autres, comme si on avait récupéré dans la poubelle de la pellicule dont on ne savait trop que faire, un bon coup de colle par là dessus, et le tour est mal joué!
Voilà, ça m'apprendra, j'aurais du les écouter l'autre soir au "masque et la plume" ils l'ont tous démonté le film, y'avait bien une raison quand même. Ah oui mais voilà, je me suis dit que les intellos parisiens ben des fois, ils se la pétaient un peu dans le rôle de l'avant-garde culturelle et que...z'avaient raison.
Donc vous voilà prévenus, n'allez surtout pas voir ça, à moins que, vous vous disiez de quoi il se mêle l'autre etc etc...
finalement la présence de cinq spectateurs dans la salle n'avait pas forcément le même sens que d'habitude...
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