mardi 30 juin 2009
maman je vole
variations autour du complexe d'icare "J'ai oublié mon cerveau dans mon cartable au fond de l'auto. Maman, maman, Cours vite me le chercher, Cours vite me le chercher. Je suis perdu sans, Je suis perdu sans... Je perds du sang ! Qu'est-ce qui m'arrive ? Je perds mon sang, Je perds mon sang-froid. J'ai froid, J'ai froid. Je n'aurais pas du aller à l'école aujourd'hui, ils m'ont encore battu. Ils m'ont encore battu. ils m'ont encore Battu, Battu. Bat-tu bats le tapis, Hein ? Tu bats le tapis ? Oh ! Le tapis S'envole. Le tapis s'envole. Je suis sur le tapis, Je suis sur le tapis. Je vole. Maman, maman, Regarde : Je vole, Je vole. Maman, maman, Adieu maman.." -hubert felix thiéfaine-
Un peu d'histoire: Se croyant invincible, Icare ayant volé trop près du soleil ses ailes, faites de plumes et de cire, avaient fondues avant de s'enflammer et voilà pourquoi le pôvre Icare a fait plouf dans la mer...
(-voix off: un icare sinon rien)
"Icare est chu ici, le jeune audacieux, Qui pour voler au Ciel eut assez de courage : Ici tomba son corps degarni de plumage, Laissant tous braves coeurs de sa chute envieux. Ô bienheureux travail d'un esprit glorieux, Qui tire un si grand gain d'un si petit dommage ! Ô bienheureux malheur, plein de tant d'avantage Qu'il rende le vaincu des ans victorieux ! Un chemin si nouveau n'étonna sa jeunesse, Le pouvoir lui faillit, mais non la hardiesse ; Il eut, pour le brûler, des astres le plus beau. Il mourut poursuivant une haute aventure, Le ciel fut son désir, la mer sa sépulture : Est-il plus beau dessein, ou plus riche tombeau ? " -philippe desportes-
"Un jeune Icare englouti dans la mer Un chaud soleil sentit à son dommage, Moi j'en sens deux à qui je fais hommage, Dans l'air d'amour voulant trop haut ramer. Fol est celui qui veut trop haut aimer : En haute mer plus cruel est l'orage. On doit partout modérer son courage, Aux hauts désirs la porte il faut fermer. D'aspirer haut, quand très bien on y pense, La seule mort on a pour récompense, Témoin Icare et témoin Phaëton. Ô moi perdu ! Mais mon malheur je prise : Un grand courage, une grande entreprise, Une mort brave, est honneur, ce dit-on. " -jean godard
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