"la nostalgie camarade" Voyez comme sont les humeurs ... promenade de nuit sur un blog-les rêves du simorgh- qui parlait des années 70, et du côté de cinq heures, j'en fit une rime facile en forme de coeur et..."bonjour le petit jour es-tu un bon ou mauvais jour? des enfants terribles, ceux qui tournaient en boucle sur l'électrophone tout là haut sous les toits chevelus et enfumés, avec aussi harmonium et ses cinq saisons et...mais chut, une autre fois peut-être raconter un peu des années permises, arc en ciel, délirantes, amusées, fulgurantes car passées tellement vite- à l'heure ou blanchit sa compagne, pour moi c'est déjà fait merci!
"Quand mon arbre n'aura plus l'air qu'il faut aux arbres pour avoir l'air d'un arbre vert. Quand mon arbre n'aura plus d'aile pour s'être mis de quelques feuilles en peine de deuil. Quand mon arbre n'aura plus l'air d'un arbre et déjà plus l'air d'un air j'écrirai ma chanson d'hiver. Quand mon arbre n'aura plus l'air quand mon arbre n'aura plus l'air qu'on s'y couchait dessous à terre les yeux, les yeux dans l'air. Quand mon arbre sera trop vieux que le temps qu'on mourrait un peu sonne sonne sonnera le creux. Quand mon arbre n'aura plus l'air d'un arbre et déjà plus l'air d'un air j'écrirai ma chanson d'hiver. Quand mon arbre n'aura plus l'air quand mon arbre n'aura plus l'air qu'il faut aux arbres pour te plaire le tronc plus dru, encore plus dru. Quand mon arbre n'aura plus l'air d'un arbre de rien que l'air mon amour le vent le vent lui pousse au cul. Quand mon arbre n'aura plus l'air d'un arbre de rien plus que l'air d'un air j'écrirai ma chanson d'hiver."-les enfants terribles-
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