Je me moque de moi, du toit, de lait froid qui moustache les babines à la récrée de quatre heures. Ils volaient si bien les hélicoptères de samares en érable plus haut toujours plus haut et comment te dire, s'évader de la cour d'école où passaient des fantomes, les frères de bure cloués au fronton de leur croix qu'ils portaient en présentoir-souvenir. J'aimais pas l'école et elle me le rendait si bien avec son bec verseur trop facile à la tache clairefontaine, m'en allant promener au dessus des toits d'ardoise humide et mes ailes grandes ouvertes pour ne pas perdre une miette du temps si précieux. Seulement, on les reconnaissait bien là, les grands professionnels de la blouse grise, dans leur vigilance qui te rappellait à l'ordre à coup de règle sur la tête, pour enfoncer la culture consignée comme un clou dans une caboche de mur. Je me moque des saisons maintenant parce que j'en ai plus peur et bien au contraire je les savoure, et quand la nuit subtile prend ses fonctions je n'appréhende plus le noir qui m'allait si mal avant. Maintenant, que j'accompagne tant bien que mâle des enfants perdus qui se frottent à la toute puissance de leurs cauchemars pour oublier qu'une larme de sensible les ferait fondre sous la lune, je me fous des circonstances et j'attrape en ressemblance des regards hallucinés de colère, de violence, de solitude qui me renvoient aux frayeurs de naguère. Social dans l'étiquette qui gratte et lavable à la main pour ne pas perdre ses couleurs, je me moque sans conviction de mes angoisses qui font miroir. C'est le monde qui enfante ses marges à l'ombre, que l'on ne remarque même plus sur le trottoir d'en face, puisqu'il faut bien arriver entier et comme pourra jusqu'à demain ,à l'aube qui me fait une fleur, éponge tout et gratte dans les coins la misère tenace.
Moquez vous mon cher Guy. Mais n'attendez pas de vérités car la bru nie toujours la nuit.
RépondreSupprimer"Che mise deux nuits.." dit-il d'un fort accent teuton, et il jeta ses jetons sur la table. Au loin un aigle de couleur cherchait son lac en pensant : " Ras la barbe !!!"
Les jetons teutons jetés l'étaient car les dés l'étaient aussi.
Vivement l'été....
Madame la professeuse a dit,jolie copie! vous irez loin et vous irez profond, bienvenue dans le monde des écrivains.
RépondreSupprimerÉtendue et tendue prés de son lac, elle observait inquiète l'oiseau royal dans le ciel.
RépondreSupprimer"c'est pas Golène ni Kolas" pensa-t-elle.
Le monologue aigu de l'aigle répétait son : "Va. Geint. Je ne te hais point."
Inquiète pour sa quête elle tiqua, Andrée et Aline firent toc toc à son cœur. Emportée par ce flot d'Andrée et Aline elle se redressa et chanta ces mots à l'oiseau :
" Je ne suis pas ta mère amère, merde!!!"
Loin de là, sous un piano, un rat à barbe souris dans son sommeil.....
Je m'aime, même beaucoup, et vous ?
merci à vous pour vos commentaires
RépondreSupprimer:-)
mais ce n'est point fini, la saga
RépondreSupprimercontinue sans françoise....
D'un geste, au gus, il jeta son Viagra. "Je ne rentrerai pas dans votre petit "Je" lui dit-il.
A qui ? Par laid vous !!
A kate, sang et doutes.