-l'éducation sans gifle et sans fessée-
"De mon enfance, que de bons souvenirs! Ma mère, qui avait 80 ans, me le rappelait quelques heures avant sa mort, alors qu'elle souffrait de partout, elle me dit: "mon petit Jacques, il est temps de partir, je suis prête à rencontrer mon Dieu face à face" ( c'était uine grande catholique) Nous avons vévu miséreux toute notre vie, mais heureux. Hors à l'époque, j'avais 55 ans, lorsque l'on me parlait de mon enfance ( de 5 à 12 ans) je répondais: " j'ai eu froid, j'ai eu faim toute mon enfance, il y avait 13 degrés l'hiver dans la maison, et mon assiette n'était jamais assez pleine, j'ai volé de tout pour manger". Oui, malgré le froid et la faim, j'ai eu une enfance heureuse, oui, le martinet qui marquait les fesses et les cuisses (nous avions des culottes courtes) était utilisé pratiquement tous les jours à mon égard. Et je bénis ma mère, ma sainte mère d'avoir su corriger le chenapan, le voyou infernal que j'étais à l'époque (nous habitions Paris dans le 10ém). Toutes les corrections que j'ai reçues je les avais méritées. Un de mes copains, traîne-ruisseau comme moi, a fini à l'échafaud dans les années 70...Bénie soit ma sainte mère qui a fait que je n'ai pas fini comme lui. Tous ces braves gens qui sont préoccupés d'éventuelles fessées (ils ont probablement raison), devraient se préoccuper en premier des milliers d'enfants des familles miséreuses qui ont faim. Et, aujourd'hui, à plus de 80 ans, je suis plus préoccupé par les enfants pour qui les parents ne peuvent acheter ni les fruits et légumes frais que par les fessées qu'ils pourraient recevoir." jacques mazé- ce texte a été publié dans le numéro 908 de la revue -lien social-
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