mercredi 17 décembre 2008

l'entrée du jour


"un coquillage dessinait sur le sable ses pensées, de sorte que le lien entre ses mots et le silence paraissait simplifié. un coquillage dénudait son savoir pour écouter, afin que seule l'oreille sur la grève puisse marcher.Un coquillage décalquait sa mémoire pour oublier, de sorte que l'élan de son poids au soleil puisse brûler. Un coquillage éduquait sa raison dans l'avenir, afin que seul son rêve dans l'espace puisse gagner." -soizic audrain-

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