mercredi 12 novembre 2008

sur une feuille volante

"Le jardin du moi défriche la naissance attardée, détachée de la feuille mère, l’amer passage du sein au rien, en face de soi le rêve flou, apprendre le tout à l’infinitif lorsque le je s’efface, quatre points, à la place. Le jardin du moi : biner, creuser, effeuiller, tailler, engraisser, arracher les herbes folles, arroser, puis le délaisser, revient à l’état sauvage, revient à l’état normal. Alors il apparaît tristement esseulé, jardin oublié, replié sur le soi-même, égo." -anne marie oudard-

"Ne m’expliquez pas les guerres, je suis mammifère mais castré de la raison. Je suis pour le beau : Pour le rêve Pour la folie pour la poésie." -josef bakou-



"Il met le feu aux forêts, Le feu et les couleurs. Pyromane, mais à sa façon. L’automne." -josef bakou-


L’automne, L’âme inquiète, reviendra. Voici les couleurs. Peignez donc En attendant ! -josef bakou-

"Tout à l’heure J’ai croisé la muse Pendue Au bras du temps. Son visage était Je ne sais plus De quelle saison …" -josef bakou-



"D'ailleurs, parce que le vent, comme on dit, n'est pas à la poésie, ce n'est pas un motif pour que la poésie ne prenne pas son envol. Tout au contraire des vaisseaux, les oiseaux ne volent bien que contre le vent. Or la poésie tient de l'oiseau." -victor hugo-





"Vivre en poésie ce n'est pas renoncer ; c'est se garder à la lisière de l'apparent et du réel, sachant qu'on ne pourra jamais réconcilier, ni circonscrire." -andrée chedid-




"Quand il lève son verre d’une voix tonitruante lance : A la vôtre ! Ceux qui le connaissent qui le reconnaissent se redressent le regarde dans les yeux répondent : A la tienne, l’Automne !"-josef bakou-


"Le vent emportera les feuilles mortes -pris de frénésie il ira dans ta tête, dans les recoins balayer les visages, les noms et les voix" -josef bakou-
"Le bel automne souffle ses bougies
en tapis de feuilles,
déshabille les arbres
comme des femmes endormies.
La lumière éclate sa flamme
dans le bleu de ses yeux céleste
puis il retourne sa veste
laissant derrière lui ses soies éparpillées.
Le bel automne souffle ses mots rouges
à mon oreille
des feuilles qui bougent." -anne marie oudard-
























2 commentaires:

  1. un jour....j'ai raconté a mes elèves (ils ont 4 ans)
    que c'etait moi qui la nuit etait venue peindre les feuilles sur les arbres...ils ont beaucoup aimé
    l'année suivante, l'un d'eux m'en a reparlé j'espere qu'il gardera cette image longtemps....

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  2. c'est sur qu'ils ont dû être drôlement impressionnés et émerveillés, je les imagine rentrant à la maison et racontant l'histoire à leurs parents... :-)

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