A moins que vous ne viviez quelque part je ne sais où , dans un monde aux sensations étranges voir psychédéliques, caverneuses, liquides... et dans ce cas mes propos ne vous feront ni chaud ni froid et ainsi au moins, vous ne risquerez pas de vous enrhumer, ce qui est quand même le côté positif de l'affaire. Sinon, pour nous autres, tristes normes à tifs ( et même les déplumés) cela ne vous aura pas échappé, puique chacun en est l'acteur bon gré mal gré, on entend plus que ça... A la caisse de l'épicerie de quartier, chez la boulangère aux miches parfumées, dans le poste à toute heure du jour et la nuit aussi, entre deux cacahuètes apéro avec quelques connaissances, et sans doutes , au train où vont les choses, dans la position de l'hebdomadaire :"dis tu le sens mon cac 40?" Chacun, conjoncture, envisage, pérore, graphique sur l'avenir, celui de la planête vouée aux dieux de la finance et forcément hein! on est comme ça ... sur le sien dans les mois à venir, entre les traites de la logan toutes options, le livret A tes souhaits, la boite qui dégraisse et les pâtes qui enrobent, on est pas encore rendu à se faire dessus mais franchement...C'est pas loin! Faut dire, que des mecs vachement sérieux, des spécialistes avec des dossiers épais sous le bras et des rides profondes nous annoncent l'apocalypse ou ptêt sa ptite soeur, et comme c'est le genre de gus à ne pas vouloir en général nous affoler, préférant s'occuper de tout et qu'on leur lâche les dividendes, forcément, le pékin de base qui au mieux des finances en connait débit crédit solde, commence à se mouroner les ongles. MA qu'est ce qu'on va devenir? faut-il aller chercher vite fait sa tune à la caisse des pagnes avant qu'il n'y en ait plus? doit-on s'ingurgiter fissa fissa la bourse expliquée aux nuls? faire des stocks de riz de pates ou de haricots sauce tomate en boite? Pour sur qu'à l'échelle des valeurs l'interrogatif à un bel avenir devant lui, et même Dieu dans tout ça- Ben aux dernières nouvelles, il sait pas non plus s'il va vendre ou fusionner c'est dire...
Marius, écrivain et lecteur marseillais (mais ça vous l'aurez deviné... qu'il était marseillais) m'a envoyé ce matin son résumé de la crise, sous forme de conte, d'histoire, parabole ... écoutez voir:
-UN TRADER DE SINGES-
"Une fois, dans un village, un homme apparut et annonça aux villageois qu'il achèterait des singes pour 10 $ chacun.Les villageois, sachant qu'il y avait des singes dans la région, partirent dans la forêt et commencèrent à attraper les singes. L'homme en acheta des centaines à 10$ pièce et comme la population de singes diminuait, les villageois arrêtèrent leurs efforts. Alors, l'homme annonça qu'il achetait désormais les singes à 15$. Les villageois recommencèrent à chasser les singes. Mais bientôt le stock s'épuisa et les habitants du village retournèrent à leurs occupations.L'offre monta à 20$ et la population de singes devient si petite qu'il devint rare de voir un singe, encore moins en attraper un.L'homme annonça alors qu'il achèterait les singes 50$ chacun. Cependant,comme il devait aller en ville pour affaires, son assistant s'occuperait des achats.L'homme étant parti, son assistant rassembla les villageois et leur dit : «Regardez ces cages avec tous ces singes que l'homme vous a achetés. Je vous les vends 35$ pièce et lorsqu'il reviendra, vous pourrez les lui vendre à 50$. »Les villageois réunirent tout l'argent qu'ils avaient, certains vendirent tout ce qu'ils possédaient, et achetèrent tous les singes. La nuit venue, l'assistant disparut. On ne le revit jamais, ni lui ni son patron ; que des singes qui couraient dans tous les sens. Bienvenue dans le monde de la bourse !"
Et comme dans cette époque tourmentée où même ceux qui devraient savoir n'y comprennent plus rien et où leur système qu'ils bichonnent tous les dimanches à la peau de chamois est en train de dégager une odeur encore plus fétide que d'habitude, je m'en va, les gars, me réfugier dans les mots à tiroirs, les citations suspensives, la poésie indémodable et tout ce bric à brac qui ne sert à rien sinon à... vivre enfin peut-être.
"tant qu'il y aura de l'agent il n'y en aura jamais assez pour tout le monde"
"Dans la vie, il y a ceux qui jouent du piano, et il y a ceux qui les portent."
"Le plus grand voyageur n’est pas celui qui a fait dix fois le tour du monde mais celui qui a fait une seule fois le tour de lui-même".
"Il est tellement facile de penser par soi-même que la plupart des gens ont perdu l’habitude de le faire !".
"L’être humain est un animal étrange ; On lui a tellement répèté qu’il vivait en démocratie qu’il a fini par y croire !".
"La fin justifie les moyens, mais qu’est-ce qui justifie la fin ?" (Camus).
"Ne faites jamais rien contre votre conscience même si l’Etat vous le demande" (Einstein)
"Un jour, Dieu a dit : « il faut partager : les riches auront de la nourriture, les pauvres de l’appétit »" (Coluche).
"Le fait de pouvoir élire librement des maîtres ne supprime ni les maîtres ni les esclaves" (Herbert Marcuse).
L’uniformité, c’est la mort ; La diversité, c’est la vie" (Bakounine).
"La plupart des gens sont naturellement généreux mais les salauds, eux, sont mieux organisés" (Werber). -merci à jead wellor et visions humaines-
Et puis on croit tout savoir de son petit monde à force de s'y promener, on connait la route par coeur quoi! et bien que neni les amis, j'ai découvert sur ce blogouda un commentaire que je n'avais jusqu'alors pas remarqué, c'est -coco- ma craqueline préférée qui l'a laissé, elle voulait ainsi illustrer une chanson de léo ferré sur la mer et comme je l'ai trouvé comment dire pas piqué des vers , j'ai décidé de le sortir du commentaire anonyme que tout le monde ne lit pas (déjà qu'il y a trop de choses à lire m'a t'on dit) pour le placer sous le doux soleil d'un matin d'octobre
LA MAIRE, LA MÈRE ET L'AMÈRE
« Qui es tu? » - Je ne suis pas toi - Je ne te suis pas- Qu'elle est cette histoire? Pas la mienne en tout cas. T'avais qu'à..- Y' a pas d'quoi en faire cas.- Quels sont tes maux? Mes maux sont tes mots.Taisez-vous! Je n'entends que moi! C'est sûr on s'entend pas. Et pourquoi pas? C'est comme ça. Le destin.. Y'a pas de destin, y'a pas de demain.. Si! Un dessein, des seins.. C'est quoi, maman, le destin? Tais toi! Fais moi un dessin. Je ne sais pas dessiner. Je ne veux pas dessiner. Je veux juste que tu m'aimes! Même pas! Elle peut pas. Elle sait pas. Tu ne m'as pas appris. L'amour ça s'apprend pas Non mais ça s'enseigne. Je saigne! Tu l'as voulu comme ça Arrètes! M'aimes pas! Je ne sais pas dessiner. Je ne sais pas, pas aimer!Tais toi! T'es toi. Non même pas." -coco-
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