"Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.
Un cartésien se pencha et lui dit :« Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
Un spiritualiste le vit et dit :« Vous avez dû commettre quelques péchés ».
Un bouddhiste le vit et dit :« C'est votre karma, je compatis ».
Un scientifique calcula la profondeur du trou.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit :« Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine.
Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta :« Quand on veut, on peut ! »
Un optimiste lui dit :« Vous avez de la chance : vous auriez pu vous casser une jambe ».
Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».
Puis un enfant passa et lui tendit la main..." trouvé sur spiritus
Un cartésien se pencha et lui dit :« Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».
Un spiritualiste le vit et dit :« Vous avez dû commettre quelques péchés ».
Un bouddhiste le vit et dit :« C'est votre karma, je compatis ».
Un scientifique calcula la profondeur du trou.
Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.
Un yogi lui dit :« Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».
Un médecin lui lança deux comprimés d'aspirine.
Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.
Un thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.
Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta :« Quand on veut, on peut ! »
Un optimiste lui dit :« Vous avez de la chance : vous auriez pu vous casser une jambe ».
Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».
Puis un enfant passa et lui tendit la main..." trouvé sur spiritus
"la grandeur de l’être de l’homme qui marche résurgence réalité présence trouble aliénation d’une époque solitaire l’homme qui marche la survie de l’être entité énigmatique force troublante digne droit debout s’allongeant la tête le corps les bras les jambes
matières fragiles comme le plâtre qui s’effrite poussière dans le mouvement l’homme avance unique inexorable vers le peuple des morts je suis l’homme qui marche" -giacometti, le chien et moi- l'homme qui marche
matières fragiles comme le plâtre qui s’effrite poussière dans le mouvement l’homme avance unique inexorable vers le peuple des morts je suis l’homme qui marche" -giacometti, le chien et moi- l'homme qui marche
".../... qu'est ce qui t'a le plus intéressé dans tout ce que tu as appris à l'école? Depuis le commencement, les premiers jours. -le plus intéressé. -le plus marqué, je t'écoute petit futé. -Tu parles comme papa. -Je fais le remplacement, j'ai la double casquette. -Quand est ce qu'il revient? -Huit, neuf jours, alors le plus intéressant? - Le soleil est une étoile. -Le truc le plus formidable que tu aies jamais appris. -Le soleil est une étoile, dit-il. -Mais, ce n'est pas moi qui t'ai appris ça? - Je ne crois pas. -Tu ne l'as pas appris à l'école, c'est moi qui te l'ai enseigné. -Je ne crois pas. - Nous avons une carte des étoiles accrochée au mur. - Le soleil n'est pas sur le mur, il est là-bas. Il n'est pas là-haut. Il n'y a pas de haut ou de bas. Il est juste là-bas. - Ou c'est peut-être nous, dit-elle, qui sommes là-bas. Ce serait sans doute plus proche de la réalité des choses. C'est nous qui sommes quelquepart là-bas.../..." - extrait de: l'homme qui tombe-don delillo-éditions actes sud-
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