"La chaussure, lassée d’endurer le martyre de balades gâchées par un pied qui transpire, trame avec sa frangine inondée de sueur une machination pour punir le marcheur. Quand, revenu d’un tour dans la cité, il laisse les croquenots crottés pour passer en vitesse des chaussons dont l’étoffe augure le confort, la paire négligée file sans bruit dehors. Les souliers se replient au fond d’une poubelle, où les dévore un chien à la gueule cruelle. " -patricia guenot-
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