"Pendant trois jours, (10,11 12 octobre) en France et dans plus de 150 pays, des milliers de manifestations sont organisées gratuitement dans des lieux parfois inhabituels comme des cafés, des places de villes et de villages, des commerces, des gares, des marchés, des cinémas" Cela s'appelle "lire en fête" et cette année c'est son vingtième anniversaire. A cette occasion les bibliothèque de la carène invitent jusqu'au 8 novembre leurs lecteurs à suivre le cours des "fleuves d'ici et d'ailleurs"avec au programme des expos, des contes, des rencontres, des lectures, des ateliers et des projections-pour plus de renseignements et le détail de la programmation adressez vous à votre bibliothèque préférée
"un fleuve coule dans mes veines, ou consonnes, voyelles entreprennent, de trouver un sens alambiqué au courant cru de mes pensées. Ce liquide tachant, ce fluide inconvenant, un sang d'encre soucis de mes maux mots de mes soucis.../.." extrait de: fleuve d'encre aux méandres sanguins- billie (Ma bouteille à l'amer, je la vide, néant inné d'idées perdues en mer...)
"La Loire au pieds des monts impétueuse écume Et roule puissamment le flot portant la grume Arrachée aux volcans. Puis c'est, soudain calmé, un fleuve assagi Qui traverse les plaines avant d'avoir choisi la mer ou l'océan. La Loire alors s'endort aux flancs du sable blond qu'elle étreint en ses bras en un amour profond sous des cieux consentants.Opulente et coquette elle pare ses coteaux de l'écrin de ses vignes, de l'or de ses châteaux, comme autant de joyaux.Elle flâne tourangelle et caresse angevine La pierre, le tuffeau, qui la parant, divine, se mirent en ses eaux. Elle baigne un court instant des berges portuaires avant de se donner en son long estuaire Au sel et aux roseaux Dispensant ses reflets sous les lourdes paupières que font à ses rivages de calmes vasières. La Loire en un voyage qui touche à sa fin, se mêle à l'Atlantique et y meurt de chagrin."-claude courty-
-OCEAN -Après l'estuaire ça change d'univers Je suis obligée, de me jeter dans l'océan salé pour me laver . poème de C.M.- traces poétiques sur la loire et ses affluents
le portail des rivières vivantes: rivernet
"L'ouverture d'un fleuve rend le monde plus vaste ou l'image qu'on en a tel qu'en un jour premier l'homme en marche le suivit
Fleuve toujours en avance sur le temps de la mer gardant mémoire de vagues du limon des berges et de ses pentes L'aulne y peut laisser sa ramure à l'usure du courant Marché de dupes où l'eau gonflée s'enrichit en matière en lumière
Au secret des truites sur le bord des pierres calmé Dans la frange des nids que la poule d'eau bâtit Le fleuve s'étire en rivière Mais il s'agit d'ouvrir la route du regard du rêve jusque l'autre côté du monde où l'océan n'a pas encore d'odeur
O fleuves que les vents suivent et qui séparent la terre comme les lignes d'une paume ouverte donnent un sens au mystère de la vie" -gwelane-
Fleuve toujours en avance sur le temps de la mer gardant mémoire de vagues du limon des berges et de ses pentes L'aulne y peut laisser sa ramure à l'usure du courant Marché de dupes où l'eau gonflée s'enrichit en matière en lumière
Au secret des truites sur le bord des pierres calmé Dans la frange des nids que la poule d'eau bâtit Le fleuve s'étire en rivière Mais il s'agit d'ouvrir la route du regard du rêve jusque l'autre côté du monde où l'océan n'a pas encore d'odeur
O fleuves que les vents suivent et qui séparent la terre comme les lignes d'une paume ouverte donnent un sens au mystère de la vie" -gwelane-
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