"J'écris ton prénom sur les murs du paradis une étoile cachée dans ma main. Je peins la lune en lilas pour voir ton sourire. Je joue au poker avec des gnomes du matin. Je crois aux blagues du dragon. J'invente que pour moi tu es passionnée. Je bois avec les lutins, le meilleur vin. Je fais de l'arc en ciel mon espace. J'essuie toutes les larmes de l'épine Je m'en vais avec l'armée d'épouvantails, je construis de jolis chateaux avec la brume. Je connais tous les raccourcis pour parvenir a ton lit." -tarcisio-
Samedi d'hier, les chroniques de l'estuaire dans un grand élan de décentralisation-flap!flap!flap! avaient posé leur chapiteau d'imaginaire, discret et qui prend pas de place dans la petite cité qui ne manque pas de caractère! questembert sur effouche- pichons , la riante morbihanaise des terres. Il faut dire qu'à force, cela devient presque un rite, la visite au dernier samedi du mois qui fait l'août sous les halles du 16em, vi! je croyais qu'elles étaient du 15 em mais comme me l'a fait remarquer un n'époux vantail qui passait par là "vous savez: tout augmente". Cette année les "festives halles" célèbraient la nature et l'environnement, un sujet d'actualité qui dure, sérieux s'il en est mais traité de manière ludique, humoristique, grinçante et décalée et d'ailleurs pour reprendre les propos des organisateurs "pas une manière de se donner bonne conscience ou de faire un festival militant. Non. juste un thème qui nous rappelle que la nature, chaque printemps est une révolution, chaque pleine lune, une promesse de loup, chaque solstice , une rencontre, chaque été, chaque automne, chaque jour...la nature est une fête, et si l'actualité nous la montre trop souvent maltraitée, les artistes de la rue nous réconcilieront avec elle, le temps d'effectuer un cycle de saison dur le manège à légumes, faire des jeux d'eau ou assister à la métamorphose des papillons..." ben! comme je trouve qu'ils causent drôlement bien au club des effouche- pichons , je ne vois pas ce que je pourrais rajouter de plus, si ce n'est qu'il a fait sacrément chaud dans le bourg et on a ptêt ainsi pu saisir l'importance vitale de l'eau pour ceux qui doivent compter les gouttes chaque jour, faut pas gaspiller mais pour autant c'est pas triste, voilà en quelque sorte le résumé de la journée.
"d'une contrée reculée naquit l'épouvantail, le bois bien travaillé et le ventre de paille. Immergé dans le bus et le regard fuyant, le monde lui il s'amuse, il n'a rien d'effrayant.../.."XXVII-
"Je les ai vus qui tournaient dans le vent et leurs têtes éclaboussaient les étoiles de paille. Je les ai vus dans le feu du couchant les mains dévorant l’infini les cheveux en bataille. Au soir parfois les poètes ressemblent à ces épouvantails..." Et nous les avons vus et nous les avons crus et nous sommes partis, nous aussi, changés..." extrait du cirque des mirages-
au milieu des photos se sont glissés quelques -poèmes épouvantail -réalisés par des élèves de sixième (ben dame! c'est bientôt la rentrée) du collège jolio curie de pantin (pantin...épouvantails... Ah!Ah!Ah! moi je vous l'dis y'a pas de hasard...)
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