mardi 26 août 2008

des pas légers
















Et tranquillement se réapproprier ce qui ne nous appartient pas, comme ces pas légers vers les instances du port. Et docilement se laisser faire pour un peu de soleil sur l'onde et des bateaux qui vont si bien avec la rime des chansons de marin. Je n'ai pas le monopole du corps ni du port d'ailleurs et j'envisage les rites comme la forme la plus naturelle de ce qui me conduis toujours et par hasard, forcément, vers l'aquarelle du port suivant les possibles et la nature des choses.
Ici! il y a de la vie et des choeurs d'irlandais surtout au grand crachin qui fait le vide et la passion. Ici on s'amoindrisse, on en grandit d'autant, sous le vent qui soigne et sèche les regrets. Ici on vous donne l'heure, la nuit en pleine brume, et sur le matelas de vagues sans lune, vous recommencez l'aventure qui vous porte depuis toujours, quand les bateaux orphelins appellaient leur mère, la vieille, la banche, la teignouse, la balue , la lande...et la mienne de mère, alors! qui me répètait, avec son doux et rêveur sourire "t'as un coeur d'artichaut mon fils" Euh! tu disais maman?-Ronge tes larmes- Ah! -voilà! Prompt à s'emballer pour la pagaille des esprits libres et l'odeur du goémon qui sèche en basse mer, c'est ainsi que les connaisseurs vous comprennent et vous payez ensuite l'addition. Jeune-homme et allez, de bon coeur, puisqu'il fallait bien l'écrire, modestement , dans la génétique des souvenirs- Les pas légers retrouvés- et cette mélodie entétante, qui vous fait osciller entre sourire et rosée comme toujours dans l'estuaire de mes nuances. Depuis, j'ai interrogé les oracles d'asie et puisque l'un m'expliquait, pour rassurer mes prochains vieux jours, qu'il s'en donnait du sens à relier des oncles maritimes et des pélerins picards, entre pondichery, valaparaiso et l'isle aux moines; un jour, pour une histoire, une blague familiale, comprise à saint -pierre entre deux cousins de bretagne, la montagne qu'on épelle depuis, par respect, mis au fond du verre, qu'on retourne encore pour certaines fêtes, celui qu'on oublia par la suite, et ressuscita un bélem de la darse au cacao.. Tu penches, quand tu respires la marée qu'à plus d'heure et j'ai trouvé la paix, ici même, tout de suite et-profitez- ça va pas durer, en tournant la tête, encore un peu coincée, vers l'anniversaire du mariage entre le cargo rouille mais solide et le gamin qui jouait avec les combattants dans les rizières. Comprenne qui voudra!

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