samedi 3 mai 2008

sous les jupes du monde




















Sous les jupes du monde, il se fait comme un mystère liquide et vagues; le vent soulève l'émotion et l'inconnu s' achève en dernières illusions. Tu vois, là bas, tout au bout de la jetée, dans la pierre rude d'ici, j'ai laissé au couteau de ma jeunesse, un coeur de granit pour ne plus jamais souffrir quand la marée emporte les derniers soupirs, comme un bâteau où des hommes ont trimé et qu' ils ne reverront plus puiqu'il semblerait que le décor lui soit par trop insupportable- Ici , on fabrique du rêve pour les autres, c'est ainsi! et les "gros" qui flottent à bord de ces chimères liquides sont les mêmes qui tuent peu à peu, en silence, la fraternité ouvrière en conjuguant le j'en profite avec tu courbes l'échine sur les flancs des derniers pas que beaux.

lu sur le blog d'une écriveuse qui se définit elle-même comme une obsédée textuelle: Un sculpteur finit de travailler son bloc de pierre. Un petit garçon passant devant lui, s’arrête et le regarde travailler. Au bout d’un moment, il lui demande, perplexe : « Comment tu as su qu’il y avait un cheval dans la pierre ? »












"Le quotidien qui nous attache prison sans murs qui freine nos rêves, peut se dissoudre comme une tâche dans la lessive de phrases brèves... Juste des mots écrits ou lus pour tordre enfin ces pauvres rails que nous suivons l'âme dévêtue jusqu'au moment où cesse le bail... Juste l'esprit sans aucun zinc pur s'envoler, pour s'évader vers le pays de la bourlingue où la folie vient parader...Juste l'envie de crier "NON" Rejoindre Charles , briser l"horloge, avoir le vent comme compagnon, et les nuages comme unique toge. Juste cela au creux du coeur, pour des secondes extraire l'or, pour visiter tous ces "ailleurs" où sont cachés tant de trésors. Le pays fou de la bourlingue, on le parcourt sans mouvement, dans le fouillis d'unvieux bastringue formé de mots qui rendent VIVANT" -bastringue d'ailleurs-laurent vegega-












"un paquebot filait dans l'écume impossible et la source coulait comme un beau jour éteint. Tu sais, je voulais me souvenir de la terre sur les traces d'un ailleurs et de l'irréversible et tenter de saisir la route autour du monde: pour arriver trop tard et avoir entendu ces gens à qui l'on ment en un moindre poème; tu vois cet homme inquiet debout sur le rivage: une sardine sur l'épaule, il connaît l'océan il descend les torrents pour éviter la nuit sa mer ne dort jamais et il invente du doigt les moutons de Crimée, les loups de Budapest il murmure son voyage sous un pont népalais il ne se montre plus: il compose un recueil du chant de la mésange, de la huppe cendrée des lointains poétiques à l'intérieur de soi j'écrivais dans le marc mon amour souviens- toi mon possible mensonge pour écouter la terre un peu plus bas buvait au bord d'une rivière un troupeau de bovins crottés, chauves, rétifs: il ne ressemble à rien si tu reviens, pensif avec le cri du vent ne prenant jamais terre tu es l'errant de l'art et ton silence est rude cette goutte d'eau chuchotée dans l'infini sans âge: elle ne peut s'en aller à cause de ma mémoire" -un paquebot filait- véronique sauger-












2 commentaires:

  1. enfin un blog nazairien plein d'humour de poésie et qui ne se la pète pas! bravo à vous!

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  2. on essaye on s'essaye; merci à vous ;-)

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